Salon turc Fashion 13, « »Promouvoir les échanges économiques »

Salon turc Fashion 13, « »Promouvoir les échanges économiques »

40 sociétés de textile présentes dans cette manifestation très prisée?

L’Eco news : Combien d’entreprises turques exposent à ce salon ?

M. Zeki Güvercin: 40 sociétés turques représentées par des fabricants dans le domaine du textile et du prêt-à-porter, dont la plupart son basés à Istanbul, exposent à ce salon. Certains sont déjà présents en Algérie depuis quelques années, puisque le textile turc est très demandé dans ce pays, alors que d’autres sont venus pour la première fois et sont à la recherche d’un partenariat avec des distributeurs, grossistes, importateurs, revendeurs ou des enseignes, qui sont intéressés par leurs produits, dans le cadre des relations commerciales entre nos deux pays. Ce salon est ainsi l’occasion pendant trois jours d’avoir des échanges très intéressants.

L’Algérie constitue un marché non négligeable pour nombre de sociétés turques. A quel niveau se situe ce marché dans le concert international ?

Ces dernières années, dans la plupart des grands salons internationaux qui se sont déroulés à Alger, il y a eu une très forte présence turque. Ce qui veut dire que les entreprises turques attachent de l’importance à ce marché où l’on voit souvent qu’elles participent dans le but de diversifier les échanges commerciaux entre nos deux pays. Il se trouve aussi que des importateurs algériens et des chefs d’entreprises se déplacent souvent en Turquie dans le cadre d’échanges commerciaux, les produits turcs étant très compétitifs sur le plan de la qualité et du prix. Tout cela montre que dans les années à venir il aura de plus en plus d’échanges entre nos deux pays.

Estimez-vous que les relations algéro- turques ont pris des proportions importantes dans ce contexte ?

La présence d’un nombre important d’entreprises turques à la Foire international d’Alger a relancé de manière systématique les relations économiques entre nos deux pays, encouragées de plus par la volonté politique de nos dirigeants qui ont réaffirmé leur intention d’approfondir les échanges fructueux qui se sont établis entre les opérateurs algériens et leurs homologues turcs dans plusieurs domaines, aussi bien dans le textile que dans l’industrie agroalimentaire et autres. La preuve, il y a eu un milliard de dollars d’investissement turc en Algérie, dans le domaine de l’acier, la construction et la promotion immobilière. Notre souhait c’est que cela se développe beaucoup plus en prenant en considération la volonté commune à promouvoir les échanges économiques entre nos deux pays, notamment par la réalisation de plusieurs projets.

Hamdane S.