La Direction des services agricoles de la wilaya de Blida a organisé, le Salon des produits agrumicoles cette semaine écoulée (mercredi et jeudi ). Une cinquantaine de producteurs ont participé à cet évènement qui marque sa 7e édition.
La salle omnisports Mohamed Baaziz de Blida qui a abrité ce salon est apparue exiguë pour contenir l’exposition des produits non seulement fruitiers mais également les dérivés tels que le miel et les produits phytosanitaires. Au cours de la visite des stands, le wali de la wilaya qui était accompagné de plusieurs responsables locaux, s’est entretenu avec l’ensemble des exposants dont certains n’ont pas manqué de lui faire part de leurs préoccupations, quoique la production de cette année n’est pas loin des 4 21 708 millions de quintaux, contre 3 924 249 millions de quintaux la saison écoulée. Cette édition a montré encore le potentiel de cette filière qui occupe plus de la moitié de la surface destinée à la production de l’arboricole et qui s’étale sur 18 475 ha. Selon le responsable de la DSA, la production des agrumes de la wilaya de Blida couvre plus de 40% de la production nationale et les superficies productives sont situées essentiellement au niveau de quatre communes, à savoir Boufarik, Oued Aleug, Chebli et Mouzaia sur une superficie totale de 10 351 ha, soit 60% de la superficie totale. «Les productions ont connu une augmentation significative depuis la mise en œuvre des différents programmes de développement lancés depuis l’année 2000», dira le responsable qui précise : «Nous sommes en train de récolter les fruits de ces programmes». Outre les agriculteurs des exploitations, certains pépiniéristes ont exposé leurs produits issus de leurs travaux de recherche. C’est le cas du pépiniériste Abahri Nasredine de Mouzaia, qui affirme, pour sa part, que les différentes recherches lui ont permis de découvrir plus de 300 variétés en arboriculture. Répondant à la question relative aux maladies relevées sur certains produits, il affirma que ceci est dû à l’absence de contrôle des produits importés de l’autre rive. D’ailleurs, cette objection est soulignée par un responsable d’une exploitation agricole de Boufarik qui dira que certaines maladies n’existaient pas par le passé. Pour l’ITAF de Boufarik, sa responsable du stand affirme que la trentaine de personnes y travaillent dans le but de découvrir de nouvelles variétés agrumicoles mais arrivent à trouver des remèdes aux produits existants.
