Salon national de la formation continue: Les employeurs ont du mal à recruter

Salon national de la formation continue: Les employeurs ont du mal à recruter
salon de la formation continue

Le commissaire du Salon national de la formation continue, Ali Belkhir, a souligné que de nombreux secteurs comme le transport aérien, le domaine des mines, le tourisme et l’industrie automobile sont autant de recruteurs.

«Lors de ce Salon, nous avons mis l’accent sur la formation continue au profit du secteur économique même si toutes les institutions ont besoin de mettre à niveau les compétences de leurs personnels», a indiqué Belkhiri lors d’une conférence de presse. Une quarantaine d’institutions et d’écoles de formation ont participé à ce Salon qui se poursuit jusqu’au 8 février et lors duquel des candidats à la formation peuvent s’informer des diverses opportunités offertes. Pour Ali Belkhir, le Salon de la formation contribuera à mettre en relation une trentaine d’exposants, comprenant établissements de formation continue et par apprentissage, et les sociétés à la recherche de leur perfectionnement humain, notamment dans les domaines de la langue anglaise et les TIC, mais aussi dans les nouveaux métiers, tels l’hôtellerie, l’industrie pharmaceutique, l’industrie mécanique.

Pour sa part, le directeur général de l’Ecole supérieure algérienne des affaires, Patrick Micheletti, a tenu à préciser que le perfectionnement tout au long de la carrière doit être de mise pour concrétiser l’objectif de la formation stratégique pour combler le défaut des capacités professionnelles requises des gens, même si ceux-ci sont bien formés. Dans le domaine du bâtiment, le responsable de Kit construction, a expliqué que cette entreprise a signé un accord avec les promoteurs immobiliers pour former 500 agents spécialisés dans l’entretien des parties collectives des bâtiments «pour se charger de l’entretien des cités afin d’empêcher leur dégradation continue».

De nombreuses autres entreprises ont participé à l’évènement et même avant sa tenue, soit lors de la conférence d’annonce, les recruteurs se sont empressés d’exprimer leurs besoins.

LG Algérie

Un manque flagrant de techniciens de maîtrise est aussi constaté à Sonelgaz, selon le témoignage du directeur de l’Institut de formation en électricité et gaz de l’entreprise, Djembar M’hidi.

Ce sont pas moins de 2 500 stagiaires qui sont pris en charge en 2016 pour leur perfectionnement ou pour des formations d’intégration pour les nouvelles recrues. Ce responsable a souligné que l’entreprise ne peut pas recruter un universitaire dans le domaine technique sans passer par la formation continue car c’est une exigence de sécurité pour l’employé, le client et le matériel. Ce n’est que suite à ces formations que les candidats sont employés, selon Djenbar.

Même la directrice du centre de qualification et de recyclage de l’Etablissement national de la navigation aérienne (Cqrena), a souligné que «les ingénieurs et les techniciens supérieurs subissent de nombreuses formations dans le domaine de l’aéronautique car il y a des équipements de surveillance de pointe dont le fonctionnement nécessite un personnel qualifié selon les recommandations de l’Organisation internationale de l’aviation civile».