La région de Hassi Messaoud ne peut être réduite à une simple province pétrolière.
Les cadres de la wilaya de Ouargla ont profité de la tenue de ce 3e salon des services pétroliers pour présenter aux investisseurs potentiels les ambitions de cette vaste contrée en matière de développement, les opportunités et les divers avantages qu’elles offre. Pour le directeur des services agricoles, Zoubir Ahmed, « 320.000 hectares de terres agricoles sont en attente de projets et pourraient être mis en concession ». La wilaya, qui ambitionne de développer les cultures maraîchères et l’élevage, dispose d’une superficie agricole totale de 4,94 millions d’hectares. Elle possède 31.071 exploitations agricoles : 29.673 privées et 1.050 concessions. La population agricole active est de 65.000 dont 752 éleveurs. Parmi les contraintes, Zoubir Ahmed citera le déclin des anciennes oasis, le tarif de l’électrification, la salinité des eaux, etc. Dans le domaine des investissements, le directeur de l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi), Belkacem Kafi, estime, de son côté, qu’il y a « une moyenne de 600 déclarations d’investissement par an, pour la période de 2007 à 2011 et ce, dans les divers domaines, tels le transport, les services, la restauration ». Pour l’année 2012, la wilaya de Ouargla a enregistré 426 déclarations d’investissement de différents tailles et secteurs. « Trois ont été, de par leur importance, soumis au Conseil national d’investissement », a-t-il ajouté. M. Kafi détaillera à l’assistance tous les avantages que la loi offre aux investisseurs d’autant que Hassi Messaoud fait partie du régime des zones à promouvoir. On peut citer, entre autres, des TVA et droits de douane à taux nul, le foncier qui est octroyé, désormais, selon la formule du gré à gré, sans compter un prix en dinar symbolique pour plusieurs années pour le calcul de la redevance. Il ajoutera que la relance des investissements s’est dynamisée, avec la création de la bourse du partenariat qui consiste à « mettre en contact les investisseurs et porteurs de projets. » Celle-ci a permis d’inscrire 148 promoteurs, c’est-à-dire des projets à concrétiser, « dont 50 dans le domaine de l’industrie », conclut-il.
K. D.
