Salon de l’Industrie algérienne à la Safex Du néant à la fondation d’un réseau industriel

Salon de l’Industrie algérienne à la Safex Du néant à la fondation d’un réseau industriel

A l’image des autres départements, le ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements organise son salon sous le slogan « Cinquante ans d’Industrie en Algérie.»

Le Salon se tient à la Safex. Il a été inauguré aujourd’hui par le secrétaire général du ministère Abderzak Henni, en l’absence de Cherif Rahmani en mission à l’étranger, à Vienne précisément.

Dans un point de presse improvisé, le SG du ministère a indiqué que ce salon est une vitrine pour monter la genèse et le chemin parcouru par l’industrie algérienne depuis l’indépendance. « Il fallait créer de toute pièce l’industrie algérienne au lendemain de l’indépendance. Notre industrie a connu plusieurs étape », dit-t-il.

« Du néant, on est arrivé aujourd’hui à fonder un véritable réseau industriel qui touche l’ensemble des secteurs d’activité, notamment la mécanique, la chimie et la pétrochimie, l’électronique, la machinerie agricole et autre », souligne le SG avec un brin de fierté.

A ce propos, il citera la fabrication des engins de l’ENMTP en partenariat avec le leader mondial Allemand dont les modèles sont exposés durant la manifestation, les derniers produits électroniques de l’Usine Unie de Bel Abbès qui a innové avec la production des stmart TV.

« L’industrie algérienne a également beaucoup progressé sur le plan de la maîtrise technologique et de la qualité », observe le représentant du ministère. Selon lui, cette stratégie a été sciemment adoptée pour diversifier l’économie du pays pour satisfaire les besoins internes et également viser durant les prochaines années, vers 2016, les marchés internationaux et régionaux. C’est d’ailleurs l’un des objectifs assignés aux entreprises nationales qui ont conclu des partenariats avec des groupes étrangers.

Il faut dire que ce salon initié par le ministère de l’Industrie, qui a convié environ 200 entreprises et institutions issues de sa tutelle, n’a pas associé le secteur privé pour dévoiler son expérience et exposer sa production.

Mahmoud Chaal