Rendez-vous incontournable du mois de mars depuis quelques années, le salon de l’automobile d’Alger ouvrira ses portes demain jeudi à la Safex d’Alger.
L’édition 2016 risque de se démarquer de ses prédécesseurs, car les temps sont durs pour les concessionnaires automobiles, beaucoup attendent toujours leurs quotas de véhicules à importer, certains n’ont aucune idée des prix à pratiquer ni du nombres de voitures qu’ils pourront exposer au salon.
Comme le rapporte le site d’information TSA, le ministre du commerce, Bekhti Belaid tenait à la présence des différents concessionnaires, en échange, le département du ministre a tenté de débloquer la situation sur le marché de l’automobile. Seul bémol, l’officialisation de cette requête doit faire l’objet d’un décret exécutif et doit donc passer par le premier ministre. Or, la signature du premier ministre, tarde à arriver.
Voilà qui explique qu’a 2 jours de l’ouverture de la foire automobile, les concessionnaires n’ont toujours pas pu domicilier les importations et dédouaner les véhicules qui sont entreposés dans les ports du pays. Suite à ça, beaucoup de concessionnaires se retrouvent avec très peu voir pas de véhicules à exposer.
Résultat: les concessionnaires doivent trouver d’autres solutions pour avoir quelque chose à exposer. par exemple, comme le précise l’article, « certains concessionnaires se voient contraints de demander à leurs clients de leur prêter des véhicules récemment acquis.
Pour le moment, aucun concessionnaire n’est en mesure de proposer des véhicules à vendre, aucun ne peut raisonnablement fixer les prix, les volumes disponibles, certains sont même arrivés au point de devoir faire signer une sorte de décharge à leur clients stipulant que les délais de livraison sont portés à 120 jours, alors même que le cahier des charges sur l’activité de concessionnaire prévoit un délai de livraison maximum de 45 jours, sous peine de remboursement de pénalités.
