Salon « Carrefour de la PME » : Vulgariser l’information sur les mécanismes et dispositifs réglementaires

Salon « Carrefour de la PME » : Vulgariser l’information sur les mécanismes et dispositifs réglementaires
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Un rôle-clé pour l’entreprise

Le Salon «Carrefour de la PME, du Partenariat et des Technologies» se tiendra du 5 au 8 octobre au palais des Expositions (Alger). Plusieurs participants prendront part à cet événement. Les petites et moyennes entreprises (PME) jouent un rôle primordial dans le développement politique, économique, social d’un pays.

Elles contribuent également à la valorisation des ressources nationales à travers la création et la promotion d’autres activités, notamment dans l’agriculture et le commerce alimentaire.

En effet, les pouvoirs publics, conscients de l’importance de ce secteur porteur pour l’économie nationale, surtout dans le contexte actuel et du besoin de créer des PME/PMI afin de développer son économie hors-hydrocarbure, ont engagé une multitude d’actions pour justement consolider cette catégorie d’entreprises.

Dans ce cadre, le gouvernement a mis en place un programme important pour l’encouragement et l’accompagnement de ces petites entreprises dans l’objectif de relancer le tissu industriel et économique.

Pour preuve, le nombre de PME créées chaque année, durant la période 2004-2009, a connu une croissance continue, surtout la PME privée, avec un nombre de créations le plus important, en passant de 18.987 créations en 2004 à 30.541 en 2009, soit une évolution de 60,85%.

En effet, ce salon sera certainement une grande occasion offerte aux différentes entreprises pour s’enquérir de l’évolution des technologies et acquérir de nouveaux matériels et équipements permettant de renouveler et de moderniser le potentiel de production. Selon ses organisateurs, PME Partner Tech 2015 a, notamment, pour objectif de permettre d’avoir une visibilité sur les capacités et potentialités multisectorielles de nos PME en termes de diversification de l’offre de produits et services, de  rapprocher les PME des institutions d’aide et d’appui, et de  vulgariser l’information sur les mécanismes et dispositifs réglementaires.

Il vise également à favoriser le transfert industriel et technologique, à informer les PME sur les dispositions concernant les zones d’activités et, par extension, l’aspect se rapportant au foncier industriel, et d’identifier et situer le potentiel des PME à l’export en vue de mieux les encadrer et les orienter à l’international, ainsi que de faire l’état des lieux des PME qui ont bénéficié de la mise à niveau afin de les arrimer dans la stratégie du redressement industriel. En marge de l’exposition, il est prévu également l’organisation des conférences et ateliers devant débattre sur des thèmes d’actualité.

Il y a lieu de souligner que, lors de la précédente édition, le Fonds de garantie (Fgar), les établissements de crédit et d’assurances, la Banque algérienne de développement rural (Badr), l’Agence nationale de la PME (Andpme), la Société générale Algérie (SGA), les assurances Axa et Gam, ainsi que des organismes algériens connus dans la sphère économique, comme Saidal, Snvi ou l’Entreprise des services et activités d’isolation (Isai), ont pris part à cet événement.

Un rôle-clé pour l’entreprise

La diversification de l’économie nationale et le développement de la croissance hors hydrocarbures, préconisés au titre de la nouvelle stratégie économique, sont des objectifs qui ne peuvent négliger le rôle de la petite et moyenne entreprises.

La PME, désormais appelée à inscrire sa démarche dans cette orientation, porte sur le privilège de la connaissance et du savoir, deux exigences qui s’imposent aujourd’hui comme éléments incontournables dans toute stratégie économique.

Le volet de la formation et de la  qualification de la main-d’œuvre, ainsi que la consolidation des capacités managériales en matière d’innovation et de compétitivité ne peuvent que consolider la pérennité et la place de la PME dans la nouvelle reconfiguration de l’industrie nationale.

Aujourd’hui, force est de constater que les petites et moyennes entreprises accusent d’importantes faiblesses dans le domaine du management et ne disposent pas des capacités nécessaires pour faire face aux exigences du marché en matière de concurrence et de compétitivité.

L’enjeu pour ces PME consiste, par conséquent, en la maîtrise des instruments de l’efficacité managériale, qui sont le savoir et la connaissance, et l’adaptation constante aux mutations technologiques. Et c’est dans cet objectif de réhabilitation du rôle de l’entreprise que l’État a engagé de nouvelles mesures en appui à cette catégorie d’entreprises dans le sens de l’encouragement de l’entreprenariat.

La mise en œuvre de la nouvelle stratégie industrielle devra concourir, dans cette optique, à ouvrir la voie à l’émergence de filières compétitives, et à la redynamisation de rôle des PME/PMI dans le sillage de la reconfiguration du secteur public marchand.

En fait, la conjoncture actuelle exige que l’entreprise s’inscrive dans les objectifs du plan d’action du gouvernement, lequel préconise un taux de croissance de 7% à l’échéance 2019. Une performance qui exige l’implication pleine et engagée de l’entreprise pour sa concrétisation.

D. Akila