Rouiched qui a incarné l’inoubliable Hassan Terro ou encore Hassan Nia, a marqué les années d’or du cinéma algérien.Il s’est imposé au petit écran, au cinéma, mais aussi dans les sketches savoureux comme on n’en fait, il s’est également fair remarquer sur les planches grâce à son humour, la justesse de son jeu, sa simplicité et sa grande modestie.
Durant trois jours, les 30, 31 janvier et le 1er fevrier, se tiendra à la salle El Mougar d’Alger un cycle cinématographique lors duquel pas moins de trois films seront dédiés en hommage au défunt Rouiched. Cet hommage mérité est ainsi rendu au maître irremplacable de la comédie algérienne. Rouiched reste pour toujours l’icône lumineuse de la comédie en Algérie. Pour rappel il s’est éteint le 28 janvier 1999 à l’âge de 78 ans.
Rouiched qui a incarné l’inoubliable Hassan Terro ou encore Hassan Nia, a marqué au cours de sa longue carrière artistique les années d’or du cinéma algérien.Il s’est fait remarquer tout autant au petit écran qu’au cinéma, les sketches savoureux comme on n’en fait, il s’est également imposé sur les planches grâce à son humour, la justesse de son jeu, sa simplicité et sa grande modestie. Il a séduit plusieurs générations et petits et grands continuent d’apprécier ses prestations indémodables. Ainsi donc les Algérois auront le bonheur de revoir trois fims de l’imposante filmograaphie de feu Rouiched. Le programme de cette projection commémorative, étalée sur trois jours, comportera Hassen Terro au maquis de réalisateur Moussa Haddad, L’Opium et le Bâton, réalisé par Ahmed Rachedi. et enfin Hassan Nia de Ghouti Benddedouche. Rouiched, de son vrai nom Ahmed Ayad, a été inspiré par le grand comédien Rachid Ksentini (le grand Rachid), d’où son pseudonyme. Il est né à La Casbah d’Alger en 1921 au sein d’une famille modeste originaire de Kabylie. Il a fait ses premiers cours à l’école primaire El Feth, à Soustara, dans la haute Casbah. Il quitte l’école à l’âge de treize ans, se consacrant par la suite à apprendre de petits métiers, il a occupé plusieurs emplois, passant de teinturier à vendeur de fruits et légumes pour subvenir aux besoins de sa famille. Repéré par le célèbre homme de théâtre, Mahmoud Stambouli, Rouiched fait ses premiers démarche dans l’univers artistique, lors de sa participation, avec un petit rôle dans la pièce Estrajaâ ya aâssi (reviens à toi inconscient), de Abdelhamid Ababsa. Sa première prestation marque le début d’une longue carrière, avec comme rampe de lancement son adhésion à plusieurs troupes théâtrales, dont celle de Mahiedine Bachtarzi , Mohamed Ghazi avec lequel il interpréta le rôle de l’idiot et les aventures de Bouzid l’immigré. Suite à la fermeture par les autorités coloniales de l’Opéra d’Alger, le regretté Rouiched s’oriente vers les sketches à la radio en compagnie de Mohamed Touri et Sid-Ali Fernandel. C’est ainsi qu’il joua des rôles comme Hassan Terro, Hassan Nia, Hassan taxi. Après l’Indépendance, Rouiched rejoint la troupe du Théâtre national algérien avec laquelle il a joué dans plusieurs œuvres. Il est ensuite séduit par le septième art, où il marque l’histoire du cinéma algérien par son indéniable talent lors de sa participation dans des films cultes, à l’instar de Hassan Terro, en 1967, L’opium et le bâton en 1971, L’évasion de Hassan Terro en 1974, Hassan Nia en 1989 et L’ombre blanche en 1991. En plus du cinéma et du théâtre, il a joué dans de nombreux sketches et téléfilms jusqu’à sa mort, laissant derrière lui un répertoire très riche. Soyez donc nombreux à revoir et savourer ces films des années d’or du cinéma algérien. En plus d’être un hommage plus que mérité à feu Rouiched, c’est de plus un cadeau inestimable offert aux cinéphiles.
Par : Djamel Boukema