«Gueugnon est dans son droit.»
Salim Kerkar se trouve toujours à Glasgow, mais avec moins d’enthousiasme que lorsqu’il attendait que sa situation administrative se débloque. Aujourd’hui, le joueur algérien est un peu dans l’incertitude quant à son avenir immédiat, puisque aucune solution n’a été trouvée entre Les Rangers et son ancien club, Gueugnon, qui réclame une indemnité de quelque 300 000 euros afin de lui accorder sa lettre de libération.
Les dirigeants écossais, se rendant à l’évidence, ont reculé, au final, au grand regret du joueur. Que va-t-il faire maintenant qu’il se voit obligé de quitter la Grande-Bretagne ? A lui de nous le dire.
Salim, comment avez-vous vécu toute cette histoire ?
Que voulez-vous que je vous dise ; on ne peut pas aller à l’encontre du mektoub. Je dois faire avec et c’est tout. C’est vrai que j’aurais aimé que tout se passe bien pour que j’intègre les Rangers de manière officielle, puisque sur le terrain, tout s’est bien passé pour moi. Mais malheureusement, les choses se sont compliquées en dehors du terrain et cela, je ne peux rien faire contre.
C’est Gueugnon qui complique les choses avec cette histoire des 300 00 euros, non ?
Je ne peux pas dire qu’ils ne sont pas dans leurs droits. Il faut accepter cela, parce que c’est légitime ce que demande Gueugnon. La loi est de son côté. Ça se passe comme ça pour tout le monde. Il faut l’accepter.
Qu’allez-vous faire maintenant que vous n’avez plus le droit de jouer chez les Rangers ?
Franchement, je n’ai pas encore décidé de cela. Mais j’attendrai le mercato pour me trouver un club. Je n’ai pas d’autre choix.
Vous allez rejouer en France ?
Oui, peut-être bien. Je pense que ça ne sera pas dur de trouver un club aujourd’hui. Je vais rentrer bientôt en France et voir cela avec mon agent. Il faudra que je me trouve un club pour y jouer seulement jusqu’à la fin de cette saison. Après cela, je serai libre de tout engagement et là, je pourrai signer tranquillement avec les Rangers, bien sûr si les relations restent aussi bonnes entre nous.
Et si on vous faisait une proposition du côté de l’Algérie, quelle serait votre réponse ?
Je pense que le championnat d’Algérie aussi pourrait m’intéresser. Pourquoi pas ? Cela me permettra d’avoir un maximum de matchs dans les jambes et c’est la compétition que je recherche avant tout. Oui, le challenge m’intéresse. Surtout que ça me donnera l’occasion de me faire connaître auprès du sélectionneur national. Sincèrement, je laisse la porte ouverte pour l’Algérie et pour les autres pays.
Quel club vous intéresserait en Algérie, particulièrement ?
Je n’ai vraiment aucune préférence. Pourvu que ça joue au football comme je l’aime.
