salim kerkar «Bougherra est un vrai patron aux Rangers»

salim kerkar  «Bougherra est un vrai patron aux Rangers»

Salim Kerkar est un vrai joyau qui n’attend que la lumière pour éblouir le monde de ses éclats. Ce pur gaucher, très technique et rapide, bien qu’il traverse une période assez difficile actuellement, ne désespère pas pour autant et préfère prendre son mal en patience. Pour se rassurer, il compare sa situation de l’été dernier, lorsqu’il était sans club, avec le rêve qu’il vit aujourd’hui en tant que Ranger.

Très calme dans la vie, ce natif de Givors est un garçon très sérieux, qui aime profondément l’Algérie qu’il espère honorer comme l’ont fait avant lui, son frère Karim et Khaled Lemmouchia, son voisin de quartier. Il nous a reçus chez lui à Glasgow pour nous raconter sa nouvelle vie chez les Rangers, aux côtés de Madjid Bougherra et de ses frères «Blédards».

Alors Salim, toujours content d’être aux Rangers, même si le coach ne vous a pas encore utilisé en match officiel ?

Bien sûr que je suis content d’avoir opté pour les Rangers, même si je n’ai pas encore joué de match officiel à ce jour. Je savais que je n’allais pas débarquer comme ça, en cours de saison et réclamer du temps de jeu au coach. Je prends mon mal en patience d’un côté, tout en sachant que je suis en train de progresser à tous les niveaux. Je m’entraîne à chaque fois avec un peu plus d’envie et je suis certain que ça finira par porter ses fruits un de ces jours, Inchallah. Je côtoie des joueurs de haut niveau tous les jours et je sais que je dois élever mon jeu un peu plus pour arriver à me faire une place. J’attends ce moment chaque semaine avec impatience.

Comment ça se passe pour vous à l’entraînement, vous vous sentez bien intégré dans cette équipe ?

Hamdoullah, je m’entraîne le plus normalement du monde avec l’équipe. Je me sens de plus en plus à l’aise dans le groupe. Même si je ne joue pas encore, on me fait sentir que je fais partie de la maison. Tout le monde m’a bien accueilli dans le club.

Quand on voit que Walter Smith vous prend dans le groupe des 18 de manière régulière, mais au final, il vous laisse sur le banc sans faire appel à vos services, on se dit qu’il ne vous fait pas encore totalement confiance. Vous le ressentez aussi ?

Franchement, je ne peux pas vous dire si c’est cela qu’il pense à mon sujet. Il faudra peut-être lui poser la question pour le savoir. Moi, je me donne à fond aux entraînements afin de lui prouver qu’il peut compter sur moi pendant les matchs. Le reste lui appartient. Il est le maître à bord et je ne peux que me plier à ses décisions. Je ne suis pas du genre à aller demander au coach de me faire jouer. Je me dis que je suis le dernier arrivé dans l’équipe et je ne viens pas du Barça ou d’un autre grand club pour réclamer une place de titulaire. Je suis aux Rangers justement pour prouver que je mérite de jouer dans un grand club. C’est à moi de convaincre un peu plus pour espérer gagner la confiance du coach. C’est lui qui fait les choix de l’équipe et c’est à lui seul que revient le dernier mot.

Mais d’un autre côté, le fait qu’il vous mette sur le banc est déjà une preuve de confiance, non ?

Bien sûr ! Le fait qu’il me choisisse est déjà bien pour l’instant. Il reste juste à franchir le palier supérieur pour espérer intégrer l’équipe sur le terrain. Quand on est sur le banc, je crois que ce n’est jamais un hasard. Donc, je pense que ça montre qu’il a confiance en moi, même si je ne suis pour l’instant que remplaçant. Mais cela suppose aussi qu’il me place juste derrière les titulaires et qu’il me garde comme une option valable, une solution pour laquelle il peut opter à tout moment du match. Je voudrais le prendre de la sorte et positiver au lieu de me poser des questions inutiles. Vous savez, il y a beaucoup de footballeurs en Europe qui voudraient être à ma place aujourd’hui et rester sur le banc des Glasgow Rangers. Je n’oublie pas d’où je viens et cela m’aide beaucoup à patienter, bien que je ne me contente pas uniquement d’une place de remplaçant. Cela ne m’empêche pas d’avoir des ambitions avec les Rangers.

Beaucoup de gens à Glasgow ne comprennent pas encore pourquoi Walter Smith vous demande de vous échauffer même face au Celtic, et au final ne vous incorpore pas…

Déjà, le fait de me demander de m’échauffer lors d’un derby aussi important prouve que le coach a pensé à moi comme une solution valable pour gagner le match. Je pense que ce n’est pas rien. Mais lors du match à l’extérieur face au Celtic, je pense que je devais faire mon entrée ce jour-là, mais le coach s’est vu obligé de revoir sa copie après l’expulsion d’un de mes coéquipiers. C’est à ce moment là que j’ai compris que j’allais encore patienter quelque temps (il sourit). Mais bon, je pense que le fait d’avoir pensé à moi dans un tel derby, est un signe de confiance à mon égard. C’est très rassurant pour un joueur dans pareils moments.

Quand on s’échauffe et qu’on ne joue pas, comment prend-on cela, surtout que la famille, les amis et les supporters vous attendent depuis un moment déjà ?

C’est sûr qu’on le prend mal. Quand on s’échauffe, c’est dans le but de rentrer et non pas pour autre chose. On est frustré pour soi-même d’abord et puis aussi pour la famille et les proches. En fait, eux aussi sont déçus comme moi quand je ne joue pas. Mais ce n’est pas moi qui décide de cela. A chaque match, ils espèrent me voir rentrer, mais à la fin, ils sont déçus autant que moi.

Contre Motherwell, on pensait vraiment que Walter Smith allait vous offrir votre première apparition, surtout que le score était de 4-1 en votre faveur. Ça vous a fait mal de rater cette occasion ?

Bien sûr que ça fait mal. Je me suis senti vraiment frustré de ne pas avoir joué ce match. A 4-1, avec uniquement deux changements effectués, j’étais pratiquement sûr que j’allais faire mon entrée. Mais au final, je suis retourné au vestiaire bredouille. Après, le coach a fait ses choix et je me dois de les respecter. Je vous dis juste que j’ai été profondément déçu de ne pas être rentré lors de ce match, c’est tout. Je me tiens toujours prêt à jouer, mais c’est lui qui décide.

Personne ne vous a expliqué dans le club, pourquoi on ne vous fait pas rentrer ?

Non, non, personne ne m’a rien dit.

Que vous dit Madjid Bougherra à ce sujet ?

Madjid me dit d’être patient et ne rien lâcher. Il me dit de continuer à bosser comme je le fais et, un jour, Inchallah, ma chance viendra.

Ça ne vous diminue pas de rester comme ça, des mois sans jouer ?

Non, non, ça me donne plutôt envie de me battre encore plus pour prouver que je ne suis pas aux Rangers par hasard. Quand je me sens un peu mal, je préfère revoir ma situation au mois de juillet dernier, quand j’étais sans club et dans le doute le plus absolu. Je n’ai qu’à comparer cette situation avec celle d’aujourd’hui pour me calmer.

Si en début de saison on vous a dit que vous alliez signer chez les Rangers, mais sans jouer jusqu’au mois d’avril, vous auriez foncé ?

Si on m’avait dit à ce moment que j’allais signer aux Rangers, d’abord, je n’aurais jamais cru que ça allait m’arriver. Donc, pour moi, c’est tout bénéfique d’être remplaçant dans un club aussi prestigieux. J’aurais donc foncé sans la moindre hésitation, il n’y a aucun doute. Mais cela ne veut pas dire que je suis content de ne pas jouer. A l’intérieur, c’est sûr que je bouillonne d’impatience et j’ai envie de faire vite ma première apparition avec l’équipe.

Vous n’avez pas comme l’impression que Walter Smith veut la jouer à l’ancienne, c’est-à-dire vous donner une grosse envie d’être sur le terrain avant de vous intégrer ?

Franchement je ne peux pas répondre à sa place. Mais j’aimerais bien croire qu’il est en train de me pousser au-delà de mes limites pour en tirer le maximum. En tous cas, j’espère bien qu’il le fait à l’ancienne comme vous dites. Je ne sais pas comment il fonctionne, mais je n’ai pas la prétention de remettre en cause ses qualités d’entraîneur. C’est lui le responsable et je suis sûr qu’il sait ce qu’il fait avec moi.

Quels sont vos rapports avec Walter Smith et son staff ?

Sincèrement, je n’ai pas à m’en plaindre. On a des rapports très décontractés et respectueux à la fois. Il y a beaucoup de moments où on rigole avec le staff, même si je ne maîtrise pas encore tout à fait la langue. La dernière fois par exemple, on a fait une partie de ping-pong avec le staff technique et on a très bien rigolé. Ceci pour dire que ça se passe super bien pour moi sur le terrain, tout comme en dehors. Ils nous mettent vraiment à l’aise tous les jours. On a des rapports très positifs, Hamdoullah.

Y a-t-il des joueurs dans l’équipe qui n’ont pas encore joué cette saison ?

Non, je suis le seul, malheureusement. Mais il faut dire que je suis le dernier arrivé du groupe. Les autres sont là depuis bien plus longtemps que moi. Ça peut donc bien se comprendre. Si vous voulez, je suis encore sur la pointe des pieds dans l’équipe. Je suis le dernier arrivé, donc je dois me faire le plus discret. Mais c’est facile pour moi de le faire, car c’est ma nature d’être discret dans la vie.

Quels sont vos rapports avec les autres joueurs ?

Je n’ai vraiment pas à me plaindre de ce côté. Je m’entends plutôt bien avec tout le monde, même si j’ai plus d’affinités avec certains qu’avec d’autres. Il y a bien évidemment Madjid avec qui je suis le plus proche et qui m’a beaucoup aidé depuis mon arrivée au club, mais il y a également El Hadji Diouf. C’est plus facile d’être avec quelqu’un qui parle la même langue et qui partage la même culture. Je suis aussi proche de Cristiano, un Congolais qui évolue avec les U19 et du jeune Adel Gafaiti qui joue avec les U17.

Vous vous sentez bien dans votre nouvel environnement à Glasgow ?

Oui, je me suis assez bien intégré à la vie en Ecosse. J’apprends un peu plus la langue tous les jours et j’ai fait appel à un interprète algérien originaire de Tiaret qui s’appelle Fouad, pour m’aider à progresser en anglais. J’ai mon petit appartement et je me suis fait beaucoup d’amis algériens ici, comme Hamid, Walid, Fouad, Khaled, Sid-Ali et d’autres encore avec lesquels je passe mon temps en dehors du football. Il y a vraiment une ambiance familiale entre Algériens et cela me ravit tous les jours.

Vous recevez vos proches ici à Glasgow ?

Oui, déjà, comme vous le voyez, il y a mon ami d’enfance Yanis, qui est chez moi pour quelques jours. Il y a aussi mon père qui est venu dernièrement. Je crois que ma famille et mes amis sont fiers de me voir déjà chez les Rangers et espèrent chaque semaine me voir faire mon entrée.

Quels conseils votre frère Karim vous donne-t-il de son lointain Dubaï où il vit ?

Lui aussi me dit de ne rien lâcher et de continuer à bosser. Avec la carrière qu’il a eue, il sait très bien que ce n’est jamais facile de réussir sans sacrifices et sans patience. Je profite beaucoup de son expérience. On se parle tous les jours et je l’écoute attentivement. Mon frère a toujours été à mes côtés.  Il m’a dit par exemple d’assurer aussi sur le plan défensif, car ici, les gens aiment beaucoup les joueurs qui défendent et qui se battent pour l’équipe. C’est ce que j’essaie de faire en me donnant à fond sur le terrain.

Est-ce que votre jeu a changé un peu sur ce plan ?

Oui, je crois avoir bien progressé défensivement. Le fait de voir mes coéquipiers se donner à fond, moi aussi j’ai envie de faire comme eux. C’est cela qui forge un mental d’acier.

Vous est-il arrivé de jouer à un autre poste à l’entraînement avec les Rangers ?

Oui, le coach m’a fait jouer même arrière gauche. Ça ne m’a pas empêché de faire de bons matchs. J’avais déjà joué à ce poste à Gueugnon. Je ne suis pas vraiment dans la découverte, puisque pendant notre formation en France, on nous apprend à jouer un peu partout.

C’est quoi la différence entre le jeu en France et celui d’Ecosse ?

En Ecosse, ça joue plus collectif. Chacun se donne pour les autres, alors qu’en France, on peut se permettre des écarts individuels par moments. Sinon, c’est le même football en général.

C’est quoi le statut de Madjid Bougherra dans le vestiaire des Rangers ?

On voit tout de suite qu’il est à l’aise dans l’équipe et qu’il fait partie des joueurs les plus importants. Il rigole avec tout le monde et chambre tous les partenaires. Avec sa grande sympathie, il arrive toujours à détendre l’atmosphère. C’est un pilier de l’équipe et ça se ressent dans le vestiaire comme sur le terrain. C’est un vrai patron dans l’équipe.

Comment il est dans la vie de tous les jours ?

C’est quelqu’un de très agréable et serviable. Il est sérieux dans le boulot, mais en dehors, c’est un vrai déconneur. On ne se lasse pas avec lui, on rigole beaucoup aussi.

Une particularité qu’on ne lui connait pas et qui vous impressionne chez lui ?

(Il se marre). Il boit plusieurs litres d’eau dans la journée. C’est vraiment impressionnant. Personne ne peut faire mieux que lui.

Quelle place occupe-t-il au sein de la communauté algérienne en Ecosse ?

Madjid est la fierté de tous les Algériens en Ecosse, tout comme il l’est pour ceux du bled. C’est quelqu’un de très apprécié ici et tout le monde le respecte pour ce qu’il est et ce qu’il fait pour l’Equipe nationale. Il donne beaucoup de son temps aux amis algériens. Il se rend disponible dès que quelqu’un a besoin de lui. Pour moi, Madjid reste un exemple à tous les niveaux, que ce soit sur le terrain ou en dehors. C’est grâce à lui que j’ai connu tous les compatriotes qui vivent ici. Il est très proche des Algériens, c’est pour cela qu’on l’apprécie tous.

Il y a aussi El Hadji Diouf qui joue avec vous. Qu’en pensez-vous ?

Contrairement à ce que j’ai pu lire ou entendre à son sujet avant de le rencontrer, El Hadji est quelqu’un de simple et très gentil à la fois. Il est toujours là si on a besoin de lui. C’est un authentique. Il me donne beaucoup de conseils également.

Que vous-a-il dit au juste ?

C’est un peu la même chose que Madjid, c’est-à-dire de ne rien lâcher et de continuer à y croire, car avec le travail on arrive toujours à s’imposer. Je m’entraîne tous les jours avec lui et il sait donc ce dont je suis capable. Et ce qu’il me dit me rassure vraiment.

Y a-t-il de la solidarité entre Africains ?

Oui, totalement. On se voit souvent en dehors du terrain et ça renforce les liens entre nous. On partage beaucoup de choses ensemble, avec Madjid et les copains algériens d’ici qu’il connait aussi bien que nous.

Il est donc loin de cette image de «bad boy» qu’on a voulu lui coller ?

Vraiment loin de tout ce qu’on a pu dire à son sujet dans les médias. Moi je connais en Diouf un homme très sincère, très positif qui est proche de ses racines africaines. On se trompe énormément sur son compte.

Que pense-t-il du footballeur algérien ?

Il en parle toujours avec plaisir. Il a joué plusieurs fois contre l’Algérie et on sent dans ses propos combien il respecte notre pays et notre football. C’est aussi quelqu’un qui est très apprécié par les Algériens d’ici comme d’ailleurs.

Il dit quoi du public algérien ?

(Il sourit). Il en parle toujours avec plaisir. Il nous a dit que c’est l’un des publics les plus chauds qu’il a connus de toute sa carrière. Il connait bien les stades africains et il sait de quoi il parle en disant cela.

Comment passez-vous votre temps à Glasgow ?

On est tout le temps ensemble avec les frères algériens. On mange ensemble, on regarde les matchs ensemble chez l’un de nous, on joue au basket-ball, au Pool (le billard anglais) et on se marre beaucoup entre nous. La communauté algérienne et arabe en général, est beaucoup plus présente ici que je ne le pensais à mon arrivée.

Cela change de ces clichés qui veulent faire croire que les «Blédards» (les Algériens vivant au bled) ne s’entendent pas bien avec ceux issus de l’émigration en France. Pourriez-vous nous en dire un peu plus ?

C’est vrai qu’il y a des gens qui véhiculent ces clichés qui nuisent beaucoup aux relations entre les Algériens ayant grandi au bled et ceux nés en France. Mais moi, je peux vous assurer que ces «Blédards» sont des gens formidables qui ne m’ont pas laissé tomber un seul instant depuis mon arrivée. Dès que j’ai besoin de quelque chose, je les trouve devant moi pour m’aider et me soutenir. La preuve, c’est que je passe la majeure partie de mon temps avec eux et j’en suis vraiment ravi. On me fait ressentir à chaque fois que je peux compter sur eux comme de vrais frères. Je vous assure qu’il y a une grande solidarité entre nous ici et c’est un vrai plaisir de vivre aux côtés des Algériens.

Vous êtes originaire de Givors, tout comme Lemmouchia. Vous le connaissez personnellement ?

Oui, il habite à deux minutes à pied de chez moi. On était ensemble à l’école Romain-Rolland, mais il me dépassait de quelques classes. Il nous arrivait souvent de jouer l’un contre l’autre ou ensemble dans la même équipe.

Vous étiez déjà au dessus des autres en foot, à défaut de l’être en maths ?

(Il se marre.) Oui, ça se voyait déjà à cette époque. On leur faisait des misères, on se baladait et on prenait notre vengeance sur le terrain.

Comment est-il perçu dans le quartier ?

Comme pour mon frère Karim, tout le quartier est fier de le voir jouer en Equipe nationale. Khaled a toujours été un gars sérieux et très bosseur. Quand je le croisais au stade municipal de Givors, il était toujours avant moi sur le terrain pour maintenir la forme et il repartait toujours après moi. C’est pour vous dire combien il travaillait dur, même tout seul. Les vacances passées, on a même joué un match de tennis ensemble, pas le tennis-ballon, mais un vrai tennis avec des raquettes et des balles.

Qui a gagné ?

(Il rigole.) Je n’en suis pas sûr, mais je crois que c’est moi.

Il parait aussi que vous avez un autre frère qui a joué au foot, non ?

Oui, c’est mon frère Farid. C’était un pur attaquant, puissant, qui a joué avec Karim à Vaulx-en-Velin à Lyon, puis il a joué en semi-pro à l’OL. Il a eu une blessure au dos qui lui a gâché sa carrière. Il a joué à l’île de la Réunion et a été meilleur buteur du championnat. On connait plus Karim, mais Farid aussi a été un bon footballeur.

L’Equipe nationale, vous y pensez ?

C’est sûr que j’y pense comme tous les Algériens. Mais je dois d’abord prouver avec les Rangers avant d’y penser. On ne prend pas n’importe qui en sélection d’Algérie. Pour l’instant, je pense plutôt à une place avec l’Equipe olympique et je me tiens disponible pour la suite de la compétition. Si le coach a besoin de moi, je viendrai avec grand honneur.