La compagnie Salama Assurances Algérie lancera en 2015 sa filiale d’assurance des personnes en association avec une compagnie algérienne, a annoncé hier son directeur général, Abdelhakim Hadjou, en se gardant toutefois de révéler le nom de son partenaire.
« Cette nouvelle branche nous permettra de renforcer davantage notre positionnement sur le marché national des assurances », a- t-il déclaré hier lors d’une conférence de presse tenue au siège de la compagnie, à l’occasion du lancement de son nouveau système de gestion.
M. Hadjou a toutefois nié l’introduction de Salama assurance en bourse, en expliquant que la compagnie est un acteur pourvoyeur de fonds à la bourse d’Alger à travers l’achat de titres boursiers. « La bourse, pour nous, est un moyen de placement d’investissement et il n’y a donc pas d’intérêt à introduire notre compagnie en bourse », a-t-il expliqué.
Salama, qui dispose de 4 % de parts de marché avec 500 000 contrats d’assurances, compte clôturer l’exercice 2014 avec un chiffre d’affaires de 4,6 milliards de dinars, selon son directeur général. « Avec la mise en disposition de notre nouveau système de gestion au service de nos clients, nous comptons gagner davantage des parts de ce marché dominé par les compagnies publiques », a-t-il espéré.
Selon les explication présentées par ce responsable de Salama, ce système permet de mettre en confiance le client en confirmant par SMS la souscription de son contrat au niveau central, tout en lui confirmant le montant réglé et en lui rappelant par SMS l’échéance du contrat. « L’exploitation des TIC pour innover dans les modes de gestion et des prestations accordés aux clients est devenue incontournable dans un marché concurrentiel dominé par le secteur public », a estimé M. Hadjou.
Selon lui, ces moyens de TIC instaurent un climat de confiance en permettant au client d’être toujours au courant des contrats d’assurances qu’il a achetés auprès de la compagnie, du montant de ces primes d’assurances et de leur date d’expiration. En dehors de l’introduction des TIC dans la gestion, le directeur de Salama Assurance considère que le secteur se base, un nombre de principes moraux, tels la confiance et le respect des contrats et des engagements.
« L’assurance pour nous c’est d’abord le règlement du citoyen dans les plus brefs délais », a-t-il souligné en ajoutant que le client doit en contrepartie fournir à l’assureur les documents exigés afin qu’il soit dédommagé dans les délais prévus. Outre la branche auto qui représente plus de 75 % de son chiffre d’affaires, et l’assurance vie qu’elle compte lancer bientôt, Salama opère également dans les moyens et petits risques.
« Nous voulons diversifier nos produits et les adapter aux besoins spécifiques de chaque entreprise ». Quant à la branche assurance agricole, M. Hadjou a affirmé qu’elle n’est pas à l’ordre du jour en considérant qu’il s’agit d’un créneau complexe qui nécessite un arsenal d’experts, des ingénieurs agronomes et des vétérinaires, entre autres.