Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a décerné ce dimanche une distinction honorifique au moudjahid Salah Goudjil, président du Conseil de la Nation, à l’occasion de la fin de son parcours au sein de cette haute institution de l’État. Selon le communiqué diffusé par la Télévision nationale, il s’agit d’un « badge de l’ordre du Mérite national au rang d’Athir », l’une des plus hautes décorations honorifiques décernées en Algérie.
Ce geste, décrit comme un acte de reconnaissance solennelle, vient saluer l’engagement de Salah Goudjil, figure emblématique de la Révolution et acteur de premier plan de l’Algérie post-indépendance, qui aura consacré des décennies à la vie politique et institutionnelle du pays.
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Un double engagement reconnu par l’État
La même source souligne que ce décor symbolise un hommage à une double mission : d’abord celle du combattant de la liberté durant la Guerre de Libération nationale, ensuite celle de l’homme d’État engagé dans l’édification des institutions de la République.
Le président Tebboune, par ce geste, a tenu à rendre justice à un parcours marqué par la loyauté, la constance et la fidélité aux idéaux de novembre.
Salah Goudjil, âgé de 93 ans, a en effet accompagné l’État algérien dans plusieurs de ses phases clés, occupant différents postes de responsabilité. Son rôle à la tête du Conseil de la Nation, surtout dans les périodes sensibles, a été salué pour sa rigueur et son sens de l’équilibre.
Un départ marqué par la reconnaissance
La remise du badge intervient alors que Salah Goudjil s’apprête à quitter ses fonctions au sein du Conseil de la Nation, qu’il dirigeait depuis plusieurs années. C’est donc la fin d’un long chapitre institutionnel pour l’un des derniers témoins politiques de la génération de novembre encore en exercice.
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Cette décoration intervient également dans un contexte plus large de revalorisation du rôle des moudjahidines dans l’histoire contemporaine de l’Algérie, soulignant l’attachement des autorités à maintenir un lien de continuité entre les générations révolutionnaires et celles de la construction nationale.
