Selon un premier bilan de la Protection civile, au moins 132 personnes ont trouvé la mort par noyade au niveau des plages du littoral national et des plans d’eau entre le 1er juin dernier et le 17 juillet courant.
Nos plages sont mal surveillées.
Nos plages seraient-elles si dangereuses que ça ou bien pas assez sécurisées ? En tout cas, le chiffre de victimes par noyade avancé par la direction génération de la Protection civile donne froid dans le dos. A mi-saison estival, le bilan est lourd. A l’instar de nos routes, manifestement les plages sont des lieux particulièrement dangereux. Si des mesures énergiques ne sont pas prises à temps, on risque de se retrouver avec le double du nombre actuel de victimes d’ici à fin août.
Plages non autorisées et jet-ski
« 74 personnes sont mortes en mer, dont 47 sur des plages non autorisées à la baignade, tandis que 10 décès ont été déplorés suite à des accidents causés par des jet ski », précise ce bilan présenté mercredi en marge de la cérémonie d’installation d’une colonne mobile anti-incendies à Blida présidée conjointement le secrétaire général du ministère de l’Intérieur et des collectivités locales, Abdelkader Ouali, et le Directeur général de la Protection civile, le colonel Mustapha Lahbiri.
M. Ouali a demandé, à l’occasion, aux responsables de la Protection civile de « prolonger la durée de surveillance des plages au-delà de 19 heures, particulièrement au niveau des plages très fréquentées par les estivants ».
Au moins 11 cas de noyade ont été enregistrés, en dehors des horaires de surveillance des plages, est-il signalé. En outre, le même bilan fait cas de 58 noyades au niveau de plans d’eau de différentes wilayas du pays, dont 16 dans des barrages, 14 au niveau de cours d’eau et 13 dans des étangs, tandis que six personnes se sont noyées dans des retenues collinaires et neuf dans des piscines et bassins d’eau.
Durant la même période, les agents de la Protection civile ont effectué 32.839 interventions au niveau de plusieurs plages du pays qui ont permis de sauver 21.918 personnes d’une mort certaine, selon le même bilan.
LM/APS
