Saisie de 22 kilos de kif à Mostaganem

Saisie de 22 kilos de kif à Mostaganem

Les éléments de la brigade de recherches et d’investigations (BRI) relevant de la police judiciaire de la Sûreté de Mostaganem viennent de réussir un nouveau coup dans la fourmilière du monde de la drogue, en mettant terme à l’activité de l’un des barons les plus graves et les cerveaux des plus actifs dans le domaine du trafic de cannabis.

Le coup de poing a été opéré en début de ce weekend écoulé, suite à des informations parvenues à propos d’un vendeur de chaussures activant au souk dit « le carré » et répondant aux initiales C.M et âgé de 28 ans, faisant état d’activité de ce dernier comme étant un dealer de drogue dans les rangs des jeunes. S’en est alors poursuivie une investigation policière d’où il ressortira que le fameux marchand de chaussures habitant dans la région d’Ain-Boudinar, n’en était pas juste un détaillant mais plutôt un baron, puisque négociant son nouveau commerce non pas par plaquettes comme est le cas des détaillants mais par kilos. En effet à une question de curiosité, un officier en charge de l’affaire répondra que « C.M n’avait pas fait dans ce commerce auparavant. Mais la cupidité et l’argent font des malheurs dans cette société ». Ainsi, a pu la BRI infiltrer ses agents comme étant des acheteurs potentiels venus d’outre wilaya pour entretenir des négociations dans le but de le prendre la main dans le sac. Ce qui du reste ne fut point une lourde tache pour la police qui cueillit son homme en flagrant délit de possession de kif. Une quantité de 20 kilos qu’il trimbalait dans une mallette noire sur la route d’Amarna dans la campagne de la commune d’Ain-Boudinar, pour l’acheminer à ses clients qui l’attendaient sur le même chemin pour en fait, lui passer les menottes. L’interrogatoire avancé et une perquisition accordée en vertu d’un mandat délivré par le procureur de la République, la police opéra chez le mis en cause une descente qui sera couronnée elle-aussi d’une autre saisie de 2 kilos de drogue dissimulés dans la garde-robe de sa chambre. Le trafiquant n’avait ainsi qu’à dénoncer son fournisseur répondant aux initiales de B.M. Celui-ci reste en état de fuite mais sa capture n’est qu’une question de temps. Cette affaire est le second coup dur porté contre les trafiquants de drogue en un laps de temps de 10 jours, suite à la saisie de 26 kilos de kif ainsi que la quantité de 2.200 comprimés de psychotropes.

Ilies Benabdeslam