Les services de la gendarmerie de la wilaya de Sétif font la chasse aux vendeurs de pétards qui ont envahi les villes de Sétif et d’El Eulma où plus de 800 mille pétards ont été saisis dont la plupart étaient destinés à enflammer les fêtes prévues à l’issue de la victoire des Verts contre la Zambie.
La valeur de la quantité de pyrotechniques saisis est évaluée à 641 millions de centimes. On y retrouve surtout des fumigènes destinés à agrémenter la joie de la victoire à travers les wilayas, après que leurs propriétaires se soient rendus compte que faire rentrer des fumigènes au stade Tchaker de Blida serait une mission difficile en raison du renforcement du plan sécuritaire notamment, qui prévoit cinq mille policiers.
Les produits pyrotechniques sont de plus en plus dangereux et leur évolution leur a valu de nouvelles appellations. On y trouve des pétards en chapelets qui produisent des explosions consécutives. Il y a le pétards « missile » vendu à 800 dinars et qui après son explosion dans l’air, chacune des 12 pièces qui le composent lance 30 fusées. Il y a également le pétard « papillon », « l’oignon », la « merguez », le « Zarbout »ainsi que le pétard dit « Ben Laden » qui se distingue par sa force d’explosion.
Ce type de pétards avait pour rappel été « exporté » en Tunisie par les supporters de l’Entente de Sétif qui rencontrait Monastir. La ville tunisienne s’était alors enflammée à la grande stupéfaction des tunisiens qui n’avaient encore jamais vu pareil spectacle.
