Selon le site web du journal italien « Il Fatto quotidiano » paru, hier, la société italienne Saipem aurait versé 197 millions d’euros de pots-de-vin pour obtenir des marchés avec Sonatrach.
L’ancien administrateur-délégué de cette entreprise, Paolo Scaroni, aurait confié par téléphone à l’ex-ministre italien du Développement économique, Corrado Passera, que « les frais de médiation » déboursés étaient, en réalité, des commissions versées à « un intermédiaire algérien ». Selon le quotidien italien, qui cite Scaroni, cet intermédiaire ne serait autre que Farid Bejdaoui, présenté par le journal comme l’homme de confiance de l’ancien ministre de l’Énergie, Chakib Khelil. Devant la réaction d’étonnement du ministre, Scaroni aurait avoué que les soupçons de la magistrature de Milan étaient fondés : Ce dernier pense qu’il s’agit de pots-de-vin versés à la partie algérienne ». D’après Scaroni, l’ex-P.DG de Saipem, Pietro Tali aurait également organisé des rencontres secrètes entre Khélil et Bédjaoui, ce qui confirme les soupçons qui pèsent sur ces deux compères. Ces révélations interviennent au lendemain des conclusions de l’enquête préliminaire du procureur de Milan. D.S/Agence – See more at: //lestrepublicain.com/component/k2/item/20203-197-millions-d%E2%80%99euros-de-pots-de-vin-%C3%A0-khelil-et-bedjaoui#sthash.1G1g3kde.dpuf