En effet, la société  italienne d’engineering Saipem  avait lancé plusieurs procédures d’arbitrage international contre la compagnie nationale des hydrocarbures afin de réclamer le paiement d’un montant global équivalent à 1.700 millions d’euros, soit 20 000 milliards de centimes.

Et partant,  Saipem a déposé une demande d’arbitrage auprès de la Chambre de commerce internationale à Paris dans le cadre de contrats pétroliers et gaziers, portant sur 4 projets.

Pour rappel, Saipem n’a pas été tellement inquiétée dans l’affaire Sonatrach 1 et a été condamnée à ne verser qu’une amende de 34 000 euros et a même obtenu la mainlevée de  ses comptes bancaires, d’une valeur de 1000 milliards de centimes, et l’absence de toute décision l’empêchant à soumissionner aux appels d’offres lancés en Algérie.

Il est intéressant également de noter que seul le différend avec Sonatrach est porté sur le rapport financier de Saipem en 2015 sur tous les cas d’arbitrage à l’amiable, plus de 25, avec d’autres sociétés de par le monde, dont 20 n’ont pas encore  été tranchés.

Les projets qui sont concernés par l’arbitrage sont ceux de la construction des installations du champ de Menzel Ledjmet Est (MLE), la réalisation de l’usine LDHP de Hassi-Messaoud et celle du pipeline LZ2, reliant Hassi-R’Mel à Arzew et celui de GNL Z3 d’Arzew.