Le groupe pétrolier italien Saipem a indiqué ce mercredi que les autorités algériennes ont procédé au gel de ses avoirs estimés à 101 millions de dollars (79 millions d’euros) et ce dans le cadre de l’enquête sur l’affaire de corruption l’impliquant avec le groupe pétrolier algérien Sonatrach lancée en 2010.
En effet, selon Reuters qui rapporte l’information, dans le rapport annuel de Saipem, il est fait état de comptes bloqués puis débloqués sauf pour deux comptes en dinars pour un montant équivalent de 79 millions d’euros au 25 janvier 2013 qui sont toujours bloqués.
Saipem, dont 43% de son capital sont détenus par l’autre groupe italien ENI, fait objet d’enquête au sujet de pots de vins versés pour obtenir des contrats de la Sonatrach.
Toujours selon la même source, les locaux de Saipem en Algérie ont fait objet de perquisition effectuée le 24 mars dernier. Le groupe italien est soupçonné d’avoir “profité de l’influence des représentants d’une société publique algérienne pour gonfler les prix de contrats attribués par cette même société”.
