Saïfi «Je prouverai à certains que je ne suis pas fini»

Saïfi «Je prouverai à certains que je ne suis pas fini»

« Je n’ai jamais dit non au Mouloudia. Je suis resté à l’arrêt pendant deux mois et personne du club ne m’a contacté. »

Tout d’abord, félicitations pour votre signature à Amiens…



Merci, je suis très heureux d’avoir opté pour ce club, qui possède un projet sportif assez intéressant, qui est l’accession en L2. C’est un club qui possède aussi de grandes infrastructures. Comme vous le savez, j’allais signer à Nîmes où je me suis entraîné pendant deux semaines et demie. Mais malheureusement, je n’ai pas trouvé un accord avec ce club. Je suis pour deux saisons avec Amiens.

Comment ont été établis les contacts ?

C’est mon agent qui s’est occupé des contacts. Il faut dire que je connais parfaitement l’entraîneur d’Amiens, mais aussi le directeur sportif qui était avec moi à Troyes. Ces derniers m’ont demandé de visiter le club avant de décider, et je ne vous cache pas que j’ai été séduit. J’ai trouvé une grande équipe qui a les moyens d’atteindre son objectif qui est l’accession.

Quand pourrait-on vous voir sous les couleurs de votre nouvelle équipe ?

Je ne sais pas. En principe, je serai qualifié cette semaine. On a un match mardi, je ne sais pas si l’entraîneur me fera appel ou non. Mon objectif est de donner le meilleur de moi-même et mettre mon expérience au service du club pour accéder, sans oublier mon objectif personnel qui est de marquer des buts. Je me sens à l’aise dans ce club et figurez-vous qu’à la fin d’une séance d’entraînement, j’ai retrouvé mon ami Lakhdar Adjali qui a joué à mes côtés en Equipe nationale en 1999 et qui est actuellement entraîneur-adjoint de l’équipe réserve.

Pourtant après la Coupe du monde, beaucoup disaient que Rafik Saïfi est fini…

Oui, je le sais bien, mais voici ma réponse. J’ai joué douze ans en Ligue 1 et maintenant, à 35 ans, je joue toujours dans le championnat français. En tout cas, je leur prouverai que je ne suis pas fini. Après la Coupe du monde, dans ma tête, le football était fini pour moi, mais Zarabi et Cavalli m’ont demandé de reprendre les entraînements avec Nîmes, pour éventuellement y signer. Mais après l’échec des négociations, les portes sont restées ouvertes avec les pistes d’Istres et Amiens.

Parlons de l’Equipe nationale, que pensez-vous de la mise à l’écart par Benchikha de certains cadres comme Abdoun, Belhadj, Ziaya ?

Ce sont les choix de l’entraîneur, il faut les respecter, et puis c’est tout. Il a convoqué des joueurs pour les essayer lors d’un match amical, la mise à l’écart de ces joueurs n’est pas définitive. En plus, j’étais très content pour la convocation de nouveaux joueurs comme Djabou, qui est un bon joueur, sans oublier Metref.

Pour terminer, un commentaire sur la victoire de votre ex-équipe, le Mouloudia d’Alger, en Coupe de l’UNAF face à Al Ittihad de Tripoli…

Bon, je n’ai pas suivi le match, mais j’ai été informé du résultat. J’en suis très heureux, c’est un club qui m’est cher, c’est le Mouloudia qui a fait Saïfi. A propos du Mouloudia, vous m’avez donné l’occasion de préciser quelque chose.

Allez-y…

Des journalistes m’ont appelé pour me demander pourquoi j’avais refusé de retourner au Mouloudia. C’est archifaux, je n’ai jamais dit non au Mouloudia. Je suis resté à l’arrêt pendant deux mois et personne du club ne m’a contacté. Pendant ces deux mois, j’étais resté à Alger.