Saïda Neghza fustige le “FCE” et réitère ses éloges à Rebrab

Saïda Neghza fustige le “FCE” et réitère ses éloges à Rebrab

La présidente Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA) Saïda Neghza a vivement critiqué, hier samedi, le Forum des chefs d’entreprises FCE (l’actuel CAPC), tout en estimant que des cercles de la « îssaba » sont toujours actifs.

Intervenant lors de l’inauguration du bureau de la CGEA dans la wilaya de Tizi Ouzou, Saïda Neghza a déclaré que la « îssaba » est toujours présente et toujours puissante dans tous les rouages et à tous les niveaux.

Selon ce qu’a rapporté le quotidien Liberté, elle a affirmé que cette même « îssaba », dont l’objectif est de casser les hommes d’affaires et les investisseurs, détient toujours le pouvoir d’autant que « ses membres qui s’affichent avec des ministres et des walis comme si de rien n’était ».

Lors de son allocution, l’intervenante n’a pas manqué de s’en prendre au Forum des chefs d’entreprise actuellement dénommé Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC). Selon elle, cette organisation, dirigée auparavant par l’homme d’affaires Ali Haddad et actuellement par Sami Agli, reste toujours la même.

« Le FCE est toujours là, on n’a fait que lui changer de nom. Les personnes sont toujours les mêmes et ce sont elles qui gèrent et qui dirigent », a-t-elle en effet déclaré.

Rebrab est le « seul vrai investisseur »

Notant que « les véritables investisseurs souffrent notamment de l’administration », Saïda Neghza a, encore une fois, fait l’éloge du patron du groupe Cevital, Issad Rebrab, le qualifiant de « seul vrai investisseur ».

Appelant dans ce sens à faire la différence entre les vrais et les faux investisseurs, elle a tenu à préciser qu’elle n’a aucune relation avec Rebrab. Elle a ensuite indiqué que cet homme d’affaires a « investi en Algérie, son argent est en Algérie et il a créé de l’emploi dans son pays ».

Continuant ses hommages, elle ajoute que « ses enfants peuvent s’installer dans les plus grandes capitales du monde, mais ils ont choisi de vivre ici dans leur pays, contrairement à beaucoup d’autres ».