Said Bouteflika, la nouvelle ministre française de la culture et la presse internationale

Said Bouteflika, la nouvelle ministre française de la culture et la presse internationale

Audrey.jpgQuelques titres de la presse internationale, se livrent à une véritable campagne de «révélations» après la nomination de la nouvelle ministre de la culture en France, la fronco-marocaine d’origine juive, Audrey Azoulay, et les échos de ce changement au sein de l’exécutif de l’Élisée.

Russia Today (France) révèle de son coté le mécontentement du sérail à Alger dénonçant une «marocanisation de la vie politique française, Alger a été le théâtre d’une véritable levée de boucliers après la nomination à l’Elysée de la fille de l’ancien conseiller du roi du Maroc».1

Le média mentionné ci-dessus cite le frère et conseiller spécial du président algérien, Saïd Bouteflika qui aurait «déploré une manœuvre de «lobbying» de la part du Maroc, au sein d’une scène médiatique française qu’il estime «infestée» de politiciens, de journalistes et de stars d’origine marocaine».

ALors que le site d’information Mondafrique, indique que Said Bouteflika aurait «fait part, à l’abri des micros, de sa désapprobation auprès de l’un des conseillers de François Hollande.» avant de révéler que «d’autres personnalités algériennes auraient également fait montre de leur irritation envers la «marocanisation» de la scène politique hexagonale, d’après le site.»

Pour RT France, si Alger s’enflamme, «c’est que la nouvelle ministre de la Culture de François Hollande n’est autre que la fille d’André Azoulay, ancien conseiller des rois du Maroc Hassan II et Mohammed VI».

Mis à part Audrey Azoulay, Najat Vallaud-Belkacem et Myriam El Khomri, respectivement ministre de l’Education et du Travail, sont les deux autres membres du gouvernement qui possèdent la double nationalité franco-marocaine rajoute RT France.