M. Sahli a déclaré qu’il «doute fort que l’opposition puisse arriver au pouvoir lors de l’élection présidentielle de 2014».
Le secrétaire général du parti de l’Alliance nationale républicaine (ANR), M.Belkacem Sahli, a réitéré que son parti ne présentera pas un candidat à la prochaine élection. «Nous n’allons pas nous porter candidat lors de la prochaine élection présidentielle» a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse qu’il a animée au siège du parti. M.Sahli assure que son parti soutiendra le candidat qui appartiendrait au courant nationaliste et qui travaillera sur la réduction des différences sociales et garantira la continuité.
Selon lui, ce candidat devrait être conscient des enjeux et défis de la présidentielle, qui sont également des enjeux externes, la situation au Mali et en Libye, mais aussi la quantité effarante de drogue qui envahit nos frontières. Concernant les revendications de l’opposition, à savoir le remaniement ministériel et la mise en place d’une commission indépendante, M.Sahli a estimé que ces revendications «étaient sans fondement, et illogiques». «Ces revendications sont des alibis préventifs pour justifier leur probable échec à la prochaine élection présidentielle», a-t-il jugé en s’attaquant à l’opposition. Il a déclaré qu’il «doute fort que l’opposition puisse arriver au pouvoir lors de l’élection présidentielle de 2014». Le SG de l’ANR a souligné que la récente tenue du Conseil des ministres représentait «une parfaite réponse à ceux qui croyaient que les appareils d’Etat étaient paralysés». Ce dernier a salué les sorties sur le terrain du Premier ministre Abdelmalek Sellal, tout en réitérant que «ces sorties sont des sorties de travail et non de campagne électorale». Il a déclaré par la suite que «si nous voulons réduire le fossé entre l’Etat et les citoyens, il est indispensable d’aller vers le citoyen et voir ses préoccupations».
Autre sujet important évoqué lors de cette conférence, les derniers événements de Ghardaïa. M.Salhi a appelé les autorités à mettre en oeuvre toutes les dispositions nécessaires pour mettre fin à cette crise et garantir la paix et protéger les biens privés. Il a salué à l’occasion l’initiative du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui commençait, selon lui, à porter ses fruits. Il a aussi appelé les partis politiques à jouer un rôle dans l’apaisement de cette crise, et a prévenu que Ghardaïa constituait un exemple de la cohabitation pacifique et ne devrait pas être la porte d’entrée du printemps arabe en Algérie. Le SG de l’ANR a mis l’accent sur «la nécessité de mettre fin à ce conflit à travers le dialogue». Commentant l’extradition de Khalifa, M. Sahli estime qu’elle «n’a aucune relation avec la prochaine élection». Selon lui, son extradition en Algérie témoigne de «la transparence de la justice algérienne, et sa crédibilité». Pour les victimes de Khalifa, M.Sahli a indiqué que «le remboursement des victimes de Khalifa permettrait de rendre la crédibilité à notre système financier».
