Sahara occidental : Saïd Ayachi qualifie le Maroc « d’Etat voyou »

Sahara occidental : Saïd Ayachi qualifie le Maroc « d’Etat voyou »

Le président du Comité algérien de soutien au peuple sahraoui s’est exprimé dans la journée d’hier, sur les récents évènements qui se sont déroulés entre le Maroc, l’Espagne et le peuple sahraoui.

Lors de son passage à la radio chaîne 3 ce jeudi 3 juin 2021, le président du Comité algérien de soutien au peuple sahraoui (CNASPS), Saïd Ayachi, a réaffirmé le soutien indéfectible du peuple Algérie au peuple sahraoui et a par la même occasion, fustigé le Maroc, affirmant que la politique de « défi et de chantage du régime marocain ne fonctionnait plus ».

Le président a rappelé que l’Allemagne a demandé en avril, lors du conseil de sécurité à huis clos sur le dossier du Sahara occidental « d’aller au fond du dossier, de voir les tenants et les aboutissants du conflit du Sahara occidental » et de se pencher sur le droit du peuple sahraoui à jouir de son droit à l’autodétermination. D’après Ayachi, c’est à partir de là que le « régime marocain en a pris ombrage, et a rappelé ses diplomates du pays européen » illustrant sa politique de défi et d’entêtement et de défi qui, toujours selon lui, n’a pas de bases « acceptables » dans les retâtions internationales.

« La politique de chantage et de défi ne fonctionne plus »

Ce dernier a profité d’une question concernant la réponse de la justice espagnole, dans l’affaire du Président sahraoui Ibrahim Ghali et sa résistance au forcing marocain, il a estimé que ces faits constituaient « un camouflet supplémentaire pour le Makhzen qui ne cesse d’accumuler les échecs », a-t-il déclaré tout en dénonçant « une manœuvre, étrange aux mœurs diplomatiques », et qui a eu, selon le président de la CNASPS «  un effet boomerang », traduit par la reconnaissance, de fait, du combat du peuple sahraoui pour son autodétermination par le front du Polisario.

Ce dernier a ajouté que « Ce désaveu, s’inscrit dans la longue liste des déboires de l’État voyou qui menace de lâcher le terroriste, les immigrés clandestin et la drogue sur les pays européens ».

Ajoutant que, le pays voisin a pris prétexte de l’hospitalisation de Brahim Ghali pour menacer l’Espagne et lui « intimer de le convoquer par la justice et de le condamner » qui a portrait le président sahraoui comme étant «  un chef de bande criminelle et sanguinaire » ce qui justifierai sa condamnation. Suite au refus de l’Espagne de le mettre en détention provisoire,  le Maroc a menacé l’Espagne « avec l’immigration clandestine ».

En effet, rappelons que président Sahraoui Brahim Ghali a atterri, le mercredi 2 juin 2021 dernier, à Alger après avoir séjourné quelque temps en Espagne, conformément aux recommandations de son staff médical suite à l’amélioration de son état de santé « qui ne nécessite donc pas son maintien dans l’hôpital espagnol ».