Alger participera aux négociations prévues début décembre à Genève entre le Maroc et le Front Polisario, consacrées à la résolution du conflit au Sahara occidental, en tant que pays observateur, a annoncé le 16 octobre à New York le représentant permanent de l’Algérie à l’Onu.
L’Algérie prendra part à la première série de négociations directes entre le Front Polisario et le Maroc, prévues à Genève les 5 et 6 décembre, en tant que pays observateur. C’est ce qu’a annoncé, le 16 octobre, Sabri Boukadoum, l’ambassadeur permanent de l’Algérie à l’Onu, lors de son intervention à la quatrième commission de l’Assemblée générale des Nations unies, chargée de la décolonisation.
«L’Algérie, en tant que pays voisin et observateur officiel du processus de paix, a répondu immédiatement et de façon positive à l’invitation du président Köhler à une table ronde à Genève les 5 et 6 décembre», a déclaré le diplomate tout en se félicitant des réponses positives du Front Polisario et du Maroc, qui ont accepté de participer à ces négociations de bonne foi et sans préconditions.
En vue de réunir toutes les conditions nécessaires pour la réussite des négociations entre le Maroc et le Front Polisario, prévues pour le début du mois de décembre à Genève, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’Onu, a suggéré le 3 octobre dans un rapport au Conseil de sécurité «de prolonger d’un an le mandat» de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), a rapporté l’AFP le 4 octobre en ajoutant que le responsable avait fait savoir que l’Algérie et la Mauritanie étaient disposées à participer activement aux négociations.
Selon le secrétaire général de l’Onu, le Maroc et le Front Polisario ont accepté de participer à ces «discussions préliminaires» de Genève, tandis que l’Algérie et la Mauritanie seraient aussi sur la même voie.
Évaluant les conditions réunies pour le début de ces pourparlers, M.Guterres a souligné dans son rapport des « »développements positifs » dans le comportement du Polisario, la disposition de l’Algérie et de la Mauritanie à « un rôle plus actif dans le processus de négociations » et un « signe encourageant » du Maroc lorsqu’il a facilité les déplacements de l’ex-Président allemand Horst Köhler au Sahara occidental».