Saccage de l’ambassade Israélienne au Caire,Le profil bas de Tel Aviv

Saccage de l’ambassade Israélienne au Caire,Le profil bas de Tel Aviv
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Les responsables israéliens ont affirmé, hier, qu’ils souhaitaient un retour à la normale des relations avec l’Egypte malgré l’attaque sans précédent vendredi soir contre l’ambassade de l’Etat hébreu au Caire. Les violences devant l’ambassade ont fait 4 morts et plus de 1000 blessés.

«Nous ferons tout pour que les relations entre les deux pays reviennent à la normale», a affirmé à la radio publique Gilad Erdan, le ministre de l’Environnement, un proche du chef du gouvernement Benjamin Netanyahu.

«Dans cette affaire, les autorités égyptiennes ont agi comme il le fallait», a ajouté M. Erdan en faisant allusion à l’intervention d’un commando égyptien qui a délivré six gardes israéliens assiégés dans les locaux de l’ambassade d’Israël au Caire envahie par la foule vendredi soir.

L’ambassadeur, Yitzhak Levanon, est pour sa part rentré précipitamment en Israël avec 80 membres du personnel diplomatique et leurs familles, tous sains et saufs. «Il y a un intérêt aussi bien du côté israélien qu’égyptien à ramener les relations entre les deux pays à la normale, même si ce n’est pas simple», a ajouté le ministre chargé de la défense passive Matan Vilnaï à la radio militaire.

«Les membres du commando égyptien ont réglé le problème, peut-être de façon un peu tardive, mais ils l’ont fait en évitant ainsi un bain de sang», a ajouté M. Vilnaï. Ces deux responsables ont toutefois exprimé des doutes sur la notion de «Printemps arabe» à la suite de l’attaque contre l’ambassade israélienne.

«Israël est un des seuls pays au monde à n’avoir pas exulté de joie et applaudi à tout rompre à ce que l’on appelle le Printemps arabe. Nous sommes restés très sceptiques, même si nous sommes pour la démocratisation dans les pays arabes», a souligné M. Erdan. M. Vilnaï a pour sa part estimé qu’il faudra «sans doute attendre 100 à 200 ans avant de pouvoir parler d’un véritable printemps».

Le peuple égyptien demande l’interruption des relations diplomatiques nouées avec l’Etat sioniste sous la pression occidentale et rejette l’accord de paix de Camp David, le considérant «humiliant».