Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Saïd Saâdi, a envoyé en début de semaine un de ses proches au centre de police de Sidi M’hamed dans la capitale pour une déclaration de perte de son passeport, qu’il avait déchiré le mois dernier à Paris.
Selon les informations détenues par Ennahar, Saâdi aurait tenté d’avoir une déclaration de perte d’une manière illégale, avant d’essuyer le refus des services de police, car il ne s’était pas présenté en personne, une condition dans pareils cas.
Selon toujours les mêmes sources d’Ennahar, l’envoyé de Saâdi avait tellement insisté pour avoir le document mais les agents du centre de police de sidi M’hamed ont refusé sa demande et lui ont demandé d’informer le concerné qu’il devait se présenter en personne.
La demande de Saâdi serait probablement refusée dans le cas où il se présentait en personne devant les services de police, puisque la demande n’est pas conforme au règlement en vigueur. Ce dernier avait déchiré son passeport en France alors qu’il veut se faire délivré une déclaration de perte par les autorités algériennes.
Il semble, par ces tentatives illégales pour obtenir une déclaration de perte, que Saâdi veuille provoquer les services de sécurité, surtout qu’il a envoyé une tierce personne parler en son nom.
Il est probable que dans les prochains jours, Saâdi utilise le refus des autorités sécuritaires pour accuser « le régime algérien » de le priver de ses droits constitutionnels, dans une nouvelle série de sa composition.
A noter que le ministre des affaires étrangères Mourad Medelci est intervenu en personne pour permettre à Saâdi d’obtenir une autorisation de voyage provisoire des services consulaires algériens en France, trois heures seulement après avoir fait une demande. Chose qui n’arrive pas pour les ressortissants algériens résidents à l’étranger.