Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Amar Saâdani, a appelé, samedi, au changement de la Constitution dans « l’intérêt de l’État » tout en accusant ceux qui s’y opposent de vouloir laisser « le pays sans institutions ».
Intervenant au cours d’un regroupement des élus de son parti activant dans les wilayas de l’est et du sud-est du pays, il a appelé les Algériens à « s’unir pour repousser les dangers qui guettent le pays » tout en soutenant que « votre pays, votre président, votre Front et votre armée se portent bien, et l’Algérie restera invincible devant ceux qui se hasarderont à porter atteinte à sa sécurité et à ses frontières ».
Abordant la situation du parti, il a appelé les militants et les cadres de sa formation politique à « se mobiliser autour du FLN pour servir ses idéaux nationaux », après avoir fustigé « les voix conditionnées par des mains invisibles pour accomplir de sales besognes, qui se sont élevées sous la coupole du parlement pour tenter d’atteindre le FLN ».
Le chef de l’ex-parti unique a souligné que le président de la République qui a « sorti le pays du terrorisme, rétabli la paix, mis fin à l’endettement de l’Algérie et rétabli sa vraie place parmi les nations », veut « achever sa mission ».

Pour le secrétaire général du parti du FLN, « le Front, mû par la volonté de servir le peuple, est une locomotive et non un wagon tiré par ceux qui veulent inverser le cours de l’Histoire ».
Le FLN « tend la main à ceux qui veulent protéger le pays et la situation qui prévaut autour du pays exige de nous (…) la plus grande vigilance », a encore indiqué Saâdani qui avait, à l’entame de son discours, déclaré que » ni le message de Novembre ni le Front de libération nationale (FLN) « ne sont la propriété de quiconque ».