Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Amar Saadani s’est déchaîné énergiquement samedi sur d’anciens militaires et politiques.
L’attaque de Saadani a pris pour cibles, l’ancien patron du DRS, le général Toufik, l’homme d’affaires, Issad Rebrab, la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune et un certain nombre de titres de presse qu’il a cités nommément.
Pour le patron du FLN, les agissements qui surviennent sur la scène politique et médiatique renseignent des préparations pour les présidentielles d’avril 2019, dont l’instigateur, selon lui, n’est autre que le général Toufik qu’il traite de « pieuvre ».
Selon lui, l’ère où l’on fait des présidents est révolue, en faisant allusion à l’ancien homme fort du régime.
« C’est la pieuvre imputée de bras (Toufik) qui veut racheter le groupe El Khabar et non Issad Rebrab. Celui-ci ne fait qu’exécuter les agendas de Toufik, dont l’alliance sera vouée à l’échec. C’est lui (Toufik) qui ordonne également Abderrahmane Benayat de parasiter le FLN », a déclaré Saadani lors d’un meeting à Tébéssa.
Par ailleurs, il a pris la défense du ministre de la Communication, Hamid Grine qu’il juge « plus propre et plus intègre que les journalistes qui le visent », indiquant qu’un journal francophone national s’est transformé en « porte-parole officiels des généraux à la retraite (Toufik et Co) », ajoutant également la publication d’articles de presse, émanant des services de renseignements et des ambassades, dans le même journal.
En outre, il n’a pas épargné Louisa Hanoune qu’il s’est gardé de citer nommément. « Il y a une patronne d’un parti qui se réclame trotskiste et qui se lie avec une oligarchie (sa solidarité avec la cession d’une partie des actions de El Khabar à Rebrab) », qu’il pointe d’un doigt accusateur de vouloir vendre « les employés de El Khabar à Rebrab».
