Comme annoncé déjà par Algérie 1, le patron du FLN a réuni samedi au siège du parti, à Hydra, les acteurs qui animeront le futur front pour le soutien du programme du président.
Des partis politiques comme le TAJ, le PRA, l’ANR, El Karama, le PRD, des représentants d’associations (UNFA, UGTA ONEC, UGCA, les représentants des Imams, des zaouïa…) ont répondu au chef du FLN pour une première rencontre, en vue de structurer la dynamique.
« Cette initiative est un rempart national pour relever les défis qui se posent au pays, notamment sécuritaires » a expliqué Saâdani, qui a eu bien du mal à se faire entendre dans la cohue provoquée par une mauvaise organisation de l’évènement pour lequel il aurait fallu un autre cadre plus grand pour contenir tous les invités qui ont répondu présents à l’appel de Saâdani. Et ce dernier d’expliquer à l’auditoire que son initiative « est ouverte, sans limite dans le temps à toute adhésion ».
Le patron du FLN voit ce front comme une sorte de rempart sécuritaire pour sanctuariser l’Algérie. « Celui qui a attaqué notre Sahara peut le faire une autre fois. Celui qui a attaqué Tiguentourine, pourrait attaquer Hassi-Messaoud, les terroristes se trouvant à la frontière en Libye, à la frontière avec la Tunisie, au Niger, au Nigéria, partout autour de nous. C’est pour ça que cette initiative est un rempart national. Il n’est pas exigé de chacun d’appuyer quelqu’un ou un autre. Le président de la république est une institution. C’est pour ça que nous disons que l’initiative va participer et soutenir le président car son programme est adopté par le peuple et concerne des questions économiques, sociales et sécuritaires. L’initiative ne nous appartient pas. On l’a mise entre des mains sûres et à vous de la promouvoir de la défendre » ajoute Saâdani, enthousiaste.
Amar Ghoul de la coalition présidentielle, qui était aux côtés de Saâdani, explique que son parti « adhère à l’initiative, en ce qu’elle sert les intérêts du pays ».
Belkacem Sahli, chef de l’ANR met en avant la situation sécuritaire et économique du pays pour justifier l’adhésion de son parti à l’initiative du FLN. D’autres orateurs ont pris la parole pour exprimer leur appui à la démarche.
Pour une première réunion, malgré une certaine anarchie, force est de reconnaitre que Saâdani a tenu son pari. Reste, pour les jours à venir à structurer ce mouvement pour le rendre opérationnel.
