Saâdani : « Nous allons continuer à militer pour un Etat civil »

Saâdani : « Nous allons continuer à militer pour un Etat civil »

Le secrétaire général du Front de Libération Nationale (FLN), Amar Saâdani, a déclaré, samedi, « nous allons continuer à militer pour l’instauration d’un Etat civil en Algérie et que personne ne pourra nous empêcher de travailler pour les intérêts du peuple ».

Intervenant au cours d’un meeting organisé à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, il a souligné qu’il est du devoir de toute la classe politique nationale notamment celle qui est consciente des enjeux du contexte politico-sécuritaire régional d’œuvrer pour la construction d’un consensus national susceptible de dégager des solutions à tous les problèmes auxquels l’Algérie est confrontée aujourd’hui.

« L’offre du FFS déclinée contrairement à celle de l’UE »

Au passage, Saâdani n’a pas manqué de lancer de sévère critiques aux partis de l’opposition dont ceux de la CNLTD qui, selon lui, n’auraient pour intérêt que le fauteuil présidentiel tout en soulignant que ces mêmes partis ont décliné l’offre du Front des Forces Socialistes (FFS) connu pour son nationalisme alors qu’ils ont accouru pour rencontrer une délégation de l’Union européenne qui « ne s’intéresse qu’aux intérêts leurs pays ».

« Le peuple ne sortira pas dans la rue »

Pour le SG du FLN, « jamais le peuple algérien ne sortira dans la rue » en s’adressant à ceux qui veulent rééditer le « printemps arabe » en Algérie tout en rappelant que « notre pays a déjà payé un lourd tribut pour retrouver sa paix et sa stabilité ».

Saâdani a également appelé au respect de la légitimité constitutionnelle, de la Constitution du pays et de la démocratie, tout en préconisant le dialogue afin de faire barrage à tous les complots qui visent la cohésion nationale.

« Tamazight comme langue officielle »

Le SG du FLN a saisi l’occasion de son passage en Kabylie pour plaider en faveur de l’officialisation de la langue Tamazight comme langue officielle dans la prochaine Constitution du pays.

Par ailleurs, il est à noter que la conférence de presse prévue juste après ce meeting n’a pas eu lieu pour des raisons organisationnelles.

En effet, la salle où devait se tenir la conférence de presse a été prise d’assaut par des cadres et des militants du FLN au point ou certains journalistes n’ont pas pu y accéder. Délocalisée vers une salle des fêtes privée, les journalistes ont décliné l’invitation.

Ce n’était pas la première fois que les hommes et les femmes de la presse à Tizi Ouzou sont contraints de travailler dans des conditions similaires. Cette désorganisation est devenue presque une tradition.