Amar Saâdani, qui réunissait mardi à l’hôtel Riadh de Sidi Fredj, les candidats du parti pour les élections sénatoriales partielles du 26 décembre a mis en garde les élus locaux du FLN contre la tentation de voter pour un autre candidat que celui du parti, moyennant argent.
«Le temps de la Echkara (sac d’argent) est révolu au FLN et un élu du parti qui donnera sa voix à un autre candidat que celui du FLN sera exclu du parti, que chacun prenne ses responsabilités » a-t-il averti, lors d’un point de presse à l’issue de la réunion.
Cette mise en garde faite, le patron du FLN ne cache pas son optimisme de voir le FLN sortir grand vainqueur de cette consultation visant au renouvellement partiel du Conseil de la nation. « Nous gagneront ces élections haut la main, car nous avions organisé des sénatoriales libres et démocratiques et le choix s’est porté sur des candidats propres et honnêtes qui vont faire honneur à notre parti », promet-il.
Outre ces élections, Saâdani parlera également du président Bouteflika pour dire que « c’est lui et pas un autre qui dirige le pas » dans une réponse à ceux qui doutent de ses capacités à diriger le pays, notamment le groupe des 19-4 qui a fait de cette affaire son fond de commerce.

Le chef du FLN évoquera aussi le chahut qui avait accompagné le vote de la loi de finances au Parlement pour le qualifier de « parasitage d’élus qui n’acceptent pas le jeu démocratique de la majorité et de la minorité ». Pour le chef du FLN, cette action des députés de l’opposition vise à faire barrage au projet de révision de la constitution.