Saâdani affirme que Bouteflika restera jusqu’en 2019 : «On ne change pas un président par un tweet»

Saâdani affirme que Bouteflika restera jusqu’en 2019 : «On ne change pas un président par un tweet»

Le Secrétaire général du Front de libération nationale, Amar Saâdani, s’est justifié pour son absence de réaction pour défendre le Président après le tweet du Premier ministre français, Manuel Valls, publiant la photo d’Abdelaziz Bouteflika.

Il a dit également en substance que quand les partisans de la France parlent pour défendre le Président, le FLN s’abstient de tout commentaire, sans toutefois dire quels sont ces partisans de la France, laissant le champ libre à toutes les interprétations, sachant que le Secrétaire général par intérim du RND avait vivement critiqué les médias français et la «sortie tweetesque» de Valls. Pour rappel, son absence de réaction a été justifiée par son absence du territoire national, car en visite en République populaire de Chine.Saâdani a fait cette déclaration lors de sa rencontre avec des journalistes à l’occasion de la Journée mondiale de la presse à l’hôtel Moncada à Alger, en présence des ministres et des députés des chambres haute et basse du Parlement.

Comme tous les ans, la Journée mondiale de la liberté de la presse permet de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer la liberté de la presse à travers le monde, de défendre l’indépendance des médias et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession.

Comme chaque année, le secrétaire général a mis en exergue cette journée commémorative du 3 mai qui permet d’informer les citoyens sur les atteintes portées à la liberté de la presse. C’est un moment de réflexion pour les médias professionnels sur les questions relatives à la liberté de la presse et à la déontologie, car selon  Saâdani, le journalisme contribue à dénoncer les injustices, la corruption et les abus de pouvoir.

Il a déclaré que la photo «tweetée» par Valls ne changera pas le Président en Algérie et n’amènera pas un nouveau et que ceux qui rêvent d’un changement devront attendre 2019.

Il a critiqué la presse et la télé françaises, sans les citer,  pour leur empressement à dénigrer l’Algérie  et ses institutions dont la plus prestigieuse, le Président de la République, en donnant de la voix aux détracteurs de l’Algérie dont Ferhat M’henni, le porte-voix d’une France revancharde et aux ordres des lobbies sionistes.