Saadani aurait dissimulé 300 millions d’euro dans un compte à Paris

Saadani aurait dissimulé 300 millions d’euro dans un compte à Paris

Hier mardi 15 avril, le journal électronique Mondafrique.com a mis en ligne un article  au titre explicite : «L’Algérie, les appartements parisiens suspects du secrétaire général du FLN». A travers ce papier du journal que dirige le célèbre journaliste d’investigation Nicolas Beau, on apprend donc, qu’Amar Saadani est soupçonné de détenir des biens mal acquis.

Selon  Mondafrique.com,  l’ancien président de l’APN (2004-2007) serait propriétaire de deux grands appartements situés dans la capitale française. De plus, M. Saadani posséderait un compte bancaire très bien crédité (en euros).

Dans l’article du journal électronique, la fortune cachée de Amar Saadani est bien détaillée : «Juste après sa désignation à la tête du FLN, en septembre dernier, Saadani est venu à Paris pour dissimuler sa fortune : deux grands appartements parisiens, dont un sur l’avenue de la Grande Armée, dans le très chic 16e arrondissement. Ce dignitaire algérien possède surtout un compte en banque confortable dans une des premières banques françaises. Soit, d’après nos informations, 300 millions d’euros».

Nicolas Beau explique également que  les «deux enfants de Amar Saadani vivent à l’étranger (Paris et Londres)» et «Ils (les deux enfants) sont chargés de rendre intraçable cette colossale fortune. En vain», selon lui.

Ce que le journaliste ne comprend pas, c’est l’attitude  des organismes français de lutte contre le blanchiment d’argent. Nicolas Beau s’interroge : «Soit dit en passant, que fait donc l’organisme français de lutte antiblanchiment, Tracfin, face aux avoirs des dignitaires algériens dans les banques françaises ?»  avant d’apporter lui même une réponse :«Pas grand-chose apparemment !».

Enfin, le reconnu journaliste d’investigation rajoute : Ce même Saadani est aujourd’hui présumé coupable de corruption. Son nom est intimement lié au scandale de détournement des fonds alloués à la Générale des concessions agricoles, des fonds estimés à 550 millions de dollars».

Du côté d’Amar Saadani, il n’y a pas encore eu de réaction à cet article. Rappelons que c’est ce même Saadani qui défendait il y a quelques mois,  l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, alors que la justice algérienne venait de lancer un mandat d’arrêt international contre lui.