Comme nous l’avions indiqué récemment dans nos colonnes le congrès du FLN se tiendra les 28 et 30 mai prochain à la Coupole du complexe olympique.
Le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani a déposé hier, une demande d’autorisation pour la tenue du congrès du 28 au 30 mai, à la Coupole du Complexe olympique du 5-Juillet, rapporte le site arabophone Koul Al-Djazaïr.
La demande d’autorisation a été déposée auprès des services concernés de la wilaya d’Alger par trois membres du Comité central dont Hocine Khaldoun et Salah Selougha.
Le SG du FLN est donc décidé à tenir le 10e congrès la fin du mois de mai pour couper l’herbe sus le pied de ses adversaires qui grossissent les rangs ces derniers jours à l’image de la lettre adressé par une centaine de députés au président d’honneur du parti Bouteflika dans laquelle il lui demandent d’agir afin de « sauver le parti », qui va à sa perte. L’organisation du 10eme congrès a été confiée à Mustapha Mazouzi, membre de son bureau politique chargé de l’organique.
Le SG du parti avait envoyé récemment une note interne aux membres de la commission nationale de préparation du congrès dans laquelle il leur instruit les mesures à prendre, Saadani a décidé d’installer sept commissions de travail portant sur la révision du statut, du programme général du parti, celle des élus locaux (APC, APW, Assemblée nationale et Sénat), celle sur les relations extérieures et la communauté à l’étranger et celle enfin de politique générale.
Comme il redoute leur travail en coulisses ces adversaires qui ont réussi déjà à faire adhérer la majorité des membres du CC à leur cause. Les opposants emmenés par Abderrahmane Belayat, ont adressé, il y a quelques jours au ministère de l’Intérieur, une correspondance dans laquelle ils demandent de surseoir à la demande d’organisation du 10e congrès déposée récemment par le parti.
Dans cette lettre, ils invitent par la même occasion le ministère à autoriser la tenue d’une session du Comité central, seul selon eux, légitime et à même de convoquer les militants à la tenue du 10e congrès du parti du fait de l’illégitimité de l’actuel SG et de son bureau politique. Le mandat de cinq ans des instances dirigeantes issues du IXe congrès a expiré le mois de mars. Selon l’article 35 des statuts du parti, le Comité central devient ainsi seule instance légitime entre deux congrès.