«Les joueurs doivent faire preuve de combativité et de solidarité»
Rabah Saâdane a donné son avis sur cette rencontre face au Bénin, assurant que le résultat de cette partie va être crucial pour la qualification au dernier tour éliminatoire. «Cette rencontre face au Bénin est pour moi la clé de la qualification pour le dernier tour qualificatif. Une victoire conforterait nos chances de passage, alors qu’une défaite pourrait être fatale pour l’Equipe nationale», a-t-il déclaré à l’APS.
«Les joueurs doivent faire preuve de combativité et de solidarité»
Et à l’ancien coach national d’ajouter : «Nous devons absolument revenir avec au moins un match nul de ce déplacement. Il ne faut pas oublier aussi que le Mali, qui accueillera à deux reprises chez lui (Rwanda et le Bénin, ndlr), est aux aguets. Nous ne devons pas lui donner l’occasion d’occuper seuls les commandes du groupe. Nos joueurs doivent faire preuve de combativité et de solidarité.»
«On ne peut pas comparer ce match à celui qu’on a gagné en Zambie en 2009»
Pour le cheikh des entraîneurs algériens, ce virage important au Bénin ressemble un peu à celui qu’a pris l’EN en 2009, à Chililabombwe, face à la Zambie. En ce temps-là, les camarades de Rafik Saïfi s’étaient imposés (0-2), mais pour Saâdane, on ne peut faire la comparaison : «D’aucuns comparent cette rencontre au match que nous avons livré en 2009, en déplacement, face à la Zambie (victoire 2-0), mais la comparaison est difficile. C’est vrai que nous avons réalisé un succès qui nous avait ouvert la voie du Mondial, mais le contexte était différent.»
«Jouer deux fois à l’extérieur en si peu de temps est difficile à gérer»
Enfin, en entraîneur averti et expérimenté des matches en Afrique noire, Rabah Saâdane a reconnu qu’il est difficile pour les Verts de gérer deux matchs aussi importants à l’extérieur en si peu de temps. «Jouer deux matchs en déplacement en un laps de temps court est certes difficile à gérer, mais la sélection est appelée à bien les négocier. Le plus important, maintenant est de ne pas perdre face au Bénin, avant de penser au Rwanda, qui reste une autre paire de manches», a-t-il conclu.