«On a suffisamment de temps pour nous acclimater en Angola»
Beaucoup a été dit sur le choix du lieu du stage, qu’avez-vous à ajouter à ce sujet ?
Beaucoup a été dit, en effet. On a parlé à ma place. Tout le monde sait que nous nous sommes déjà préparés dans ce centre avant le match de l’Egypte. Donc, on savait où on allait lorsque nous avions choisi de venir ici. On sait que le centre offrait toutes les commodités pour une bonne préparation.
Qu’en est-il du climat qui fait encore jaser, avouez que les conditions météorologiques ne s’y prêtent pas…
Je répète, nous sommes venus ici pour travailler. La preuve en est, on a instauré le biquotidien. Chose qu’on ne peut faire en Angola ou dans un autre pays limitrophe en raison justement du taux de l’humidité et de la chaleur élevée. L’Angola qui organise le tournoi est allé se préparer au Portugal. Ce qui renseigne si besoin est sur les conditions climatiques dantesques. Alors si le pays organisateur a préféré aller en Europe se préparer à cause du climat, pourquoi veut-on nous reprocher coûte que coûte notre choix d’être partis pour la France.
Sincèrement, comment est l’ambiance au sein du groupe ?
(Il sourit) L’ambiance est très bonne. Il y a un bon état d’esprit. Nous nous sommes réunis avec les joueurs collectivement et en aparté à fin de les motiver et leur faire part de la nécessité d’oublier momentanément qu’on est qualifiés pour le Mondial.
Etes-vous satisfait de la qualité de vos nouveaux équipements ?
C’est un point que je voulais évoquer. Tout a été réglé. Les équipements de compétition seront envoyés directement en Angola dans un avion spécial. On les récupérera sur place. Autrement dit, il n’y a aucun problème à ce sujet.
N’êtes-vous pas contrarié par les blessures dont souffrent certains joueurs cadres ?
Pas trop, j’avoue. Parce que les blessures ne sont pas trop graves. Les joueurs en question sont pris en charge par des spécialistes. Leur guérison évolue dans le sens souhaité. Reste le cas Yahia à connaître. Il va se faire ausculter par un médecin neutre à Zurich. Comme ça, on pourra être fixés définitivement sur son cas.
Entretien réalisé par M. H.