Le coach national a, carrément, avoué avoir changé de façon de jouer à la mi-temps du match Algérie-Angola.
« Pendant la pause, nous avons appris que le score du match, qui se disputait à Cabinda entre le Mali et le Malawi, était en faveur des Maliens avec un score de 2 buts à zéro.
Ensemble, staff et joueurs, nous avons opté pour une manière différente de jouer. » Cette déclaration est de Rabah Saâdane, le coach national, juste après le match d’hier.
M. Saâdane explique que durant la première période, l’équipe d’Algérie avait, selon ses dires, « pris des risques ».
Il est vrai que notre EN revient de loin. Et comme le rappelle Rabah Saâdane, après le match du Malawi, les options n’étaient pas nombreuses. « J’ai demandé aux joueurs de tout faire pour récupérer les points perdus lors du premier match, c’est-à-dire arracher les six points sur les deux matchs du Mali et de l’Angola », dira le responsable des Verts.
C’est dans cette optique que les Verts débutent la rencontre avec pour principal objectif d’arracher la victoire face aux Angolais. Durant la première partie du jeu, les camarades de Ziani étouffent leurs adversaires et créent le danger plusieurs fois.
Ghezzal et Bougherra se retrouvent face à face avec le gardien des Palancas Negras, mais sans faire mouche. A la pause, une donnée extérieure à la rencontre intervient. Le Mali mène 2 à 0 à Cabinda. Du coup, ce sont les chances des Verts qui grandissent.
A ce propos, Saâdane explique : « Quand nous avons appris que les Maliens menaient au score, nous avons décidé de gérer la rencontre. Minimiser les risques et gérer ses dépenses physiques tout en tentant de marquer à la moindre occasion. Telle a été notre démarche pour le reste de la rencontre. »
«En attaque, ce n’est pas parfait»
Seulement avec l’évolution du score à Cabinda et le but inscrit par les Malawites, Saâdane modifiera sa composition sur le terrain. Bouazza sort, Ziani est décalé à gauche et Meghni entre en action, histoire de booster un peu plus le compartiment offensif.
D’ailleurs, le coach national n’usera pas de beaucoup de diplomatie pour analyser la prestation de son bloc offensif. Pour lui, « des imperfections demeurent en attaque et c’est là que nous avons encore du travail ». Le constat du coach est confirmé par les statistiques. Avec un seul but inscrit, l’Algérie est l’équipe la plus stérile du groupe. Sur les trois matchs, le coach a essayé plusieurs variantes, avec passage en revue de tous les joueurs à vocation offensive. Après ces trois matchs, il va, sans doute, faire son bilan et choisir les meilleurs éléments qui pourront faire mal en quarts de finale.
«A Cabinda ou ailleurs, on ira jouer»
La domiciliation de cette rencontre a suscité de nombreuses interrogations au niveau des journalistes présents lors de cette conférence de presse. Pour le coach national, la question ne se posait même pas. « A Cabinda ou ailleurs, l’Algérie jouera. » Mais quant au choix délibéré des Algériens d’assurer la qualification, même si celle-ci les mène à Cabinda, le coach l’assume pleinement.
« N’oubliez pas que nous revenons de très loin, nous souhaitions aller en quarts de finale et nous y sommes », martèle Saâdane. Peu importe l’endroit, quel que soit l’adversaire, l’objectif premier était de passer en quarts de finale et l’EN y est. »
S. S.
