Saâdane «La force de l’équipe, c’est son mental»

Saâdane «La force de l’équipe, c’est son mental»
saadane-la-force-de-lequipe-cest-son-mental.JPG

Après la qualification méritée de nos Verts aux demi-finales, le cheikh est un homme comblé.

Passer sur les dos des Eléphants, et ce, en ayant débuté avec de nombreuses appréhensions quant à l’état de santé de plusieurs éléments, est un exploit remar- quable.

Saâdane félicite pour cela l’ensemble de l’équipe, qui s’est caractérisé par son état d’esprit formidable et a su comment franchir le cap. « On a eu des problèmes inattendus, la maladie de Laïfaoui et de Ziani, qui a eu un début d’angine, Halliche a joué avec de la fièvre et je pense, qu’on n’avait pas eu trop le choix.

On a discuté avec Antar et il a accepté de jouer au poste d’arrière droit, et même si il manque de com- pétition, il est à féliciter, il s’estdonné à fond. De même pour Meghni qui a donné vraiment le meilleur de lui-même.

Je pense que c’est l’ensemble de l’équipe qui est àféliciter.

Les joueurs ont démontré une grande solidarité et un état d’esprit formidable qui caractérisent cette équipe d’Algérie. Donc, on forme un groupe magnifique », dira Saâdane.

La réaction de l’équipe a beaucoup réconforté le sélectionneur, notamment après le second but, qui aurait bien pu scier les jambes aux camarades de Bougherra, mais le mental des Verts est de fer et au bout, ils ont été récompensés à juste titre. Cela va booster encore plus nos représentants, qui ont certainement gagné en estime aux yeux du monde.

« Je pense qu’à une minute de la fin du temps réglementaire et un but encaissé à froid, on s’est fait peur et on s’est même dit que c’était cuit. Mais le Bon Dieu était avec nous, car l’égalisation on la méritait au vu de l’ensemble du match et même de gagner, et les prolongations nous ont donné raison, on était encore meilleurs. Je pense que le mental de l’équipe a joué un grand rôle, surtout dans les moments difficiles, c’est sa force.

A présent, les joueurs sont plus convaincus et y croient plus. »

K. H.