Saâdane et les espoirs du peuple algérien

Saâdane et les espoirs du peuple algérien

L’Algérie compte sur lui. Rabah Saâdane, le sélectionneur des Fennecs, est la figure de proue d’une équipe qui a vécu une année 2009 mouvementée.

Qualifiée pour la Coupe du monde de l’été prochain, l’Algérie va d’abord devoir se concentrer sur la Coupe d’Afrique des nations, qui se déroulera en janvier prochain en Angola. Dans le groupe A, les partenaires de Karim Ziani ont les moyens de briller dans cette compétition.

Toute une nation pèse sur ses épaules. Rabah Saâdane est l’homme qui a fait rimer Algérie avec Coupe du monde, en l’y emmenant trois fois. En 1982, 1986, et puis en 2010.

C’est face à la Zambie, le 6 septembre dernier, qu’il a permis aux Fennecs de s’inscrire à la CAN angolaise, grâce à un succès 1-0. La victoire face à l’Egypte (1-0), lors du match d’appui au Soudan qui a tenu en haleine la planète du ballon rond, lui a permis de se concentrer pleinement sur le rendez-vous de janvier.

Le technicien algérien s’est accordé un mois de réflexion pour concocter sa liste de 23 joueurs. Une liste qui comporte déjà, en amont, quatre réservistes en cas de pépin physique.

Parmi ces noms viennent quelques uns que l’on retrouve dans le championnat de France. En Ligue 1, avec Yazid Mansouri (Lorient), mais aussi en Ligue 2, avec Djamel Abdoun (Nantes) et Yassine Bezzaz (Strasbourg). Pour le reste, Karim Ziani, actuellement à Wolfsburg, est essentiellement connu en France pour son passage dans quatre clubs de l’Hexagone: Troyes, Lorient, Sochaux, et bien sûr Marseille.

Retraite à l’été 2010

Avec Rabah Saâdane, l’Algérie compte se sortir sans problème d’une poule à sa portée. Les Fennecs devraient se battre avec le Mali pour les deux premières places qualificatives pour les quarts de finale.

A priori, le Malawi ne posera pas de problème. Mais l’Angola, à domicile, pourrait compliquer la tâche des partenaires de Nadir Belhadj, l’ancien Lensois parti à Portsmouth. D’autant que le sélectionneur craint l’atmosphère du pays organisateur. « Nous allons souffrir avec la chaleur et surtout l’humidité. Nous ne sommes pas habitués au climat de Luanda », redoute-t-il.

L’homme fort de la sélection algérienne, s’il est attendu par tout un peuple pour la CAN et la Coupe du monde 2010, pense aussi à sa retraite. Ou plutôt à laisser l’équipe nationale de côté.

Le Mondial sud-africain devrait être sa dernière épreuve avec les Fennecs, comme il l’a laissé entendre ces derniers temps. Mais Rabah Saâdane a quitté quatre fois la sélection… pour y revenir à chaque fois. La cinquième sera la bonne ?