Selon Talal Ben Haydara, membre du conseil d’administration de la Fédération yemenite de football, qui s’exprimait hier dans les colonne du quotidien émirati Al-Ittihad,……Rabah Saâdane, l’ancien driver de l’EN, aurait exigé un salaire mensuel de 50 000 dollars pour prendre en main les rênes de la sélection du Yémen lui et son adjoint Zoheir Djelloul.
Ce responsable n’a pas oublié de mentionner que la requête du Cheikh a été refusée par les membres de la Fédération du Yémen, ils lui ont demandé de revoir ses exigences à la baisse sinon ils fermeront définitivement ce dossier tout en rappelant à l’ex-driver de l’EN que lors de son dernier passage à la tête des rouges en 2005, il ne touchait que 15 000 dollars.
«On n’a pas ce qu’il demande»
Talal Ben Haydara a avoué que les exigences du Cheikh ne sont guère à la portée de la fédération de son pays. «On s’est réunis et on a décidé de saisir le gouvernement, les exigences financières de Saâdane ne sont pas à la portée de la Fédération yemenite, le cheikh doit être moins gourmand s’il veut qu’on finalise», a encore précisé ce responsable.

«Certains membres sont contre sa venue à cause de son âge»
D’après toujours les dires du responsable yéménite, on peut avancer qu’il est peu probable de voir Saâdane driver de nouveau la sélection du Yémen, du moins pas cette fois-ci, d’autant que Haydara a déclaré aussi que plusieurs membres de la première instance du foot au Yémen se sont opposés à l’installation du Cheikh à la tête de la sélection de leur pays, ils pensent que son âge ne lui permet guère d’assurer une telle mission, d’où l’importance de faire appel plutôt à un jeune entraîneur capable de relever le défi, avec une préférence pour les coachs de l’Europe de l’Est «qui ne coûteront pas beaucoup à la fédération», ont-ils mentionné.
Pour rappel, Saâdane avait effectué le déplacement à Sanaâ vendredi dernier avec son adjoint de toujours Zoheir Djelloul pour négocier leur venue à la tête de la sélection du Yémen, leur séjour dans ce pays n’a pas duré longtemps. En effet, après deux rounds de négociations très courts entre les deux Algériens et Ahmed Salah Al-Aissi, le patron du football yéménite, les deux parties ne seraient pas arrivées à un accord.