Lancé en 2013, le projet de réalisation d’un ascenseur (monte-charges) reliant le port d’Oran au boulevard de l’ALN (Front de mer), au centre-ville, n’a toujours pas été réceptionné. Ce projet qui devait être, en principe, inauguré en même temps que la nouvelle ligne maritime Oran – Ain El Turck, n’a toujours pas été mis en service. Selon des sources proches de la wilaya d’Oran, les travaux de la structure ont été achevés, mais les cabines devant transporter les passagers n’ont pas été installées. Nos sources signalent que ce projet ne sera pas livré au courant de cet été. Sur place, nous avons, effectivement, constaté que les travaux étaient à l’arrêt. Hormis les installations métalliques qui semblent être achevées, le chantier est à l’arrêt.
Le projet en question, chapeauté par la direction des Transports, devait permettre de relier directement le port, à la ville et, partant, régler un épineux problème de transport. Ce nouveau moyen de transport assurera le déplacement, dans un temps record, de milliers de personnes sur une descente de 60 m, vers leurs lieux de travail, notamment, les travailleurs du port d’Oran, les agents de la police des frontières, des douanes, des services de transit, ainsi que les voyageurs, les pêcheurs et également les personnes qui fréquentent les restaurants spécialité poissons’, situés à proximité du port. Pour rallier le port d’Oran, et en particulier les gens qui y travaillent, étaient, jusque-là, contraints soit de recourir aux services des taxis soit d’emprunter l’unique passage menant vers le port, depuis le boulevard Front de Mer, à savoir les vieux escaliers. Un passage où le risque d’agression est omniprésent.
Pour la réalisation de ce projet, la wilaya a octroyé, aux services concernés, une enveloppe de 20 milliards de centimes. Le projet s’avère impératif, eu égard, au manque de moyens confortables et rapides pour les déplacements, entre le centre-ville et le port», qui abrite de nombreux sièges d’entreprises. La gestion de cet ascenseur, équipé d’une cabine de caractéristiques modernes et d’une capacité de 20 personnes, sera confiée à une structure spécialisée, selon la même source. D’autre part et selon des sources proches de la commune, des élus de l’APC prévoient de remettre sur rail le projet de réalisation d’un funiculaire (train tiré par câble) qui permettrait de relier rapidement Sidi El Houari à la place du téléphérique à Hai Derb.
Nos sources indiquent que ce projet, mis aux oubliettes, avait fait l’objet il y-a plus de 5 années, de plusieurs réunions des services concernés et les représentants de la société suisse Garaventa’. Cette expérience, première du genre en Algérie, devrait permettre aux milliers d’usagers, notamment ceux en provenance de la corniche oranaise, de rallier facilement la place Magenta. Il permettra, aussi, de désengorger la circulation sur la rue des Jardins, très fréquentée.