Sa filiale, basée aux îles vierges,accusée d’évasion fiscale
Le fisc britannique réclame 45 millions de dollars d’impôts impayés depuis 2008 à Sonatrach Petrolum Corporation, une filiale du groupe pétrolier Sonatrach. L’information s’est répandue hier comme une traînée de poudre sur la blogosphère.
Selon des journaux électroniques et des sites de quotidiens nationaux, en premier lieu, le quotidien arabophone Echourouk et l’Agence Ecofin, plusieurs médias britanniques auraient annoncé que la filiale internationale de l’entreprise nationale d’hydrocarbures fait l’objet d’un redressement fiscal au Royaume-Uni. La police fiscale soupçonnerait une manipulation dans la gestion des cette filiale, basée aux Îles Vierges britanniques, et qui serait œuvre du directeur en poste durant les exercices 2009, 2010, 2011 et 2012.
Il s’agit de Ali Benbouzid, directeur du bureau Sonatrach Petroleum Corporation à Londres, nommé à l’époque par Chakib Khelil, suspecté par la Police fiscale britannique d’évasion fiscale. L’affaire tombe au plus mal. La maison-mère, la société nationale d’hydrocarbures, Sonatrach, est au cœur d’une nouvelle polémique suite à la parution dans la presse italienne d’informations concernant des affaires de corruption impliquant Sonatrach et ses partenaires, les compagnies ENI et Saipem.
M. B.
