L’incendie du bâtiment en bois d’un asile psychiatrique a fait 37 morts dans la nuit de jeudi à vendredi dans la région de Novgorod, au nord-ouest de la Russie, cinq mois après un drame identique dans la région de Moscou.
Une journaliste de l’AFP a pu voir à son arrivée sur place un spectacle de désolation, l’incendie n’ayant laissé que des ruines fumantes, un amas de poutres calcinées et de tôles noircies. Seuls le soubassement et les cheminées de brique des poêles à bois subsistaient dans les décombres, fouillés par des sauveteurs à la recherche de dépouilles humaines. Seuls 28 corps avaient été retrouvés hier à l’approche de la nuit, mais les sauveteurs indiquaient s’apprêter à continuer leurs recherches. L’antenne du comité d’enquête pour la région de Novgorod avait indiqué dans un communiqué dès la mi-journée que la totalité des 37 personnes d’abord portées disparues devaient être considérées comme mortes. Les sauveteurs évacuaient des corps dans des housses en plastique noir au fur et à mesure de leur découverte. L’établissement était situé à environ 220 kilomètres au sud-est de Saint-Pétersbourg, à l’écart du village de Louka. Selon différentes sources, une soixantaine de personnes se trouvaient dans le bâtiment, en comptant le personnel. Seule une vingtaine a pu sortir à temps.