Neuf policiers étaient toujours portés disparus mardi, au lendemain d’un attentat suicide qui a coûté la vie à 20 personnes en Ingouchie, république instable du Caucase russe, a indiqué le parquet local, cité par l’agence Interfax.
Il s’agit de sept employés du ministère ingouche de l’Intérieur et de deux collaborateurs du ministère fédéral de l’Intérieur, selon cette source.
L’attentat à la camionnette piégée avait été dirigé contre un bâtiment de la police.
Plus tôt dans la journée, le comité d’enquête du parquet russe avait pour sa part indiqué dans un communiqué que le bilan de l’attentat s’élevait à « plus de 20 morts » parmi les policiers, une soixantaine de blessés dont neuf enfants, tandis que sept personnes étaient portées disparues.
L’explosion a creusé un trou de 6,2 mètres sur 5,47 mètres, et d’une profondeur de 2,7 mètres, précise le comité d’enquête.
La puissance de la déflagration était équivalente à 400 kilos de TNT, selon une source policière citée par Interfax, soit le double du chiffre qui avait été avancé jusqu’ici.
La camionnette s’est dirigée vers le dépôt d’armement de la police, provoquant l’explosion de munitions stockées dans le bâtiment, avait indiqué la police lundi.
Cette attaque est intervenue quelques jours après l’annonce par le Kremlin que le président de l’Ingouchie, Iounous-Bek Evkourov, a repris officiellement ses fonctions après avoir été grièvement blessé fin juin dans une tentative d’assassinat.
