K. Assia

Les habitants des 510 lotissements Hai El Istiklal’ de Hassiane Toual (ex Fleurus) ont lancé, hier, un appel pressant au wali d’Oran pour leur venir en aide. Les riverains dénoncent l’état alarmant des chaussées et le manque de commodités alors qu’ils sont bénéficiaires d’actes de propriétés depuis les années 80. Les voies d’accès sont impraticables surtout en hiver où ils faut porter des sachets en plastique pour traverser les ruelles parsemées de nids de poule, a indiqué, hier, l’un des habitants.
Outre l’état déplorable de la voirie, les concernés dénoncent, également, l’absence d’un lycée puisque les élèves sont contraints de parcourir, chaque jour, 2 km pour rallier les bancs de leur établissement à Benfreha. Une situation pénalisante, à la fois, pour les élèves et pour les parents, ajoute-t-on. Désespérés de la détérioration de leur cadre de vie, ils signalent, également, l’absence d’un dispensaire, structure indispensable pour les soins d’urgence en cas d’accidents. Les riverains doivent aussi se déplacer à Benfreha, parfois, dans les communes avoisinantes, en cas de blessures ou de malaises explique-t-on. A cela s’ajoutent les coupures répétées dans le réseau d’alimentation en eau potable et les désagréments qu’elles occasionnent.
Ainsi et tout en précisant que ces doléances ont été, déjà, transmises aux autorités locales, les familles ont souhaité qu’une solution soit apportée afin d’y remédier. Par ailleurs, les familles ont également, évoqué l’autre problème des cambriolages signalés dans ce quartier. Contacté hier, pour d’amples informations, le maire de Benfreha était injoignable.