Route nationale reliant Mers El-Kébir à Aïn El-Turck: Un arrêté de wilaya pour l’interdiction de la circulation des camions

Route nationale reliant Mers El-Kébir à Aïn El-Turck: Un arrêté de wilaya pour l’interdiction de la circulation des camions

par Rachid Boutlelis

Route nationale reliant Mers El-Kébir à Aïn El-Turck: Un arrêté de wilaya pour l’interdiction de la circulation des camions

Le wali d’Oran vient de promulguer un arrêté d’interdiction de la circulation aux poids lourds et autres véhicules de gros tonnage, dans les deux sens, sur la route nationale reliant la municipalité de Mers El-Kébir à celle d’Aïn El-Turck, apprend-on d’une source proche de ce dossier.

Cet arrêté sera effectif dès l’ouverture de la déviation vers la route de la corniche supérieure, à partir de Mers El-Kébir et dont les travaux sont en phase d’achèvement et ce, après avoir accusé un retard considérable.

Cependant, il importe de noter que la mise en application de cet arrêté risque de buter sur de nombreux aléas, lorsque l’on sait que beaucoup de choses restent à faire au niveau de la route de la corniche supérieure. En effet, le problème de l’absence d’éclairage et de murettes de sécurité se pose toujours avec acuité, ce qui met en danger les usagers. Ces derniers ont fait remarquer au Quotidien d’Oran que «la sonnette d’alarme a été tirée suite à une énième chute d’un véhicule survenue une année auparavant sur cette route en raison, d’une part, de l’absence d’éclairage public et, d’autre part, de murettes de sécurité. En effet, le rush de visiteurs, habitués à ce tronçon routier constitué essentiellement de virages en épingle à cheveux, qui serpente au pied de la montagne Murdjadjo, sera à priori à l’instar des années précédentes, exposé à des périls dans l’obscurité ambiante, en sus des éventuelles et subites chutes de pierres.

La brume épaisse, qui couvre presque régulièrement une grande partie de cette route en lacets, additionnée à l’absence d’éclairage public, rend encore la visibilité plus au moins nulle à partir de quelques mètres seulement. Cette situation n’est pas faite pour faciliter la circulation des grands camions, notamment la nuit.

Ce déplorable état de fait avéré s’ajoute malheureusement à la longue liste de couacs relevés sur cet axe routier et pour lequel près de 150 milliards de centimes ont été débloqués en 2012 pour son projet d’aménagement, inachevé finalement en se référant aux points cités. En effet, en dépit des revendications et des remarques constamment formulées à ce sujet par les usagers, rien n’a été entrepris à ce jour par les responsables en charge de ce dossier et ce, malgré leurs multiples promesses.

Les fréquents éboulements de pierres qui se détachent de la falaise, notamment lors des dernières fortes rafales de vent et l’absence de murettes de protection et d’éclairage public sur cette route sinueuse, continuent de susciter l’inquiétude des usagers. Les dernières rafales de vent ont fait craindre le pire à nombre d’automobilistes habitués à cet axe routier.

Il importe de signaler qu’un apport de 6,6 milliards a été dégagé dont a bénéficié la daïra d’Aïn El-Turck dans le cadre du plan communal de développement (PCD) pour l’année 2015 et ce, pour procéder à l’installation de candélabres. Il s’agit de poteaux électriques qui devraient être installés sur une distance de huit kilomètres entre la commune de Mers El-Kébir et le chef-lieu de ladite daïra.

Lors de sa visite d’inspection effectuée quelques jours auparavant, le wali a donné des instructions strictes pour le lancement, dans un bref délai, d’une opération d’installation de l’éclairage public sur cet axe routier. Toujours est-il que d’aucuns s’accordent à dire que le fait d’emprunter ladite route, où beaucoup reste encore à faire en matière de sécurité notamment et d’amélioration du cadre de l’environnement, lors de la grande ruée estivale vers cette contrée côtière, ne sera certainement pas une virée de plaisir.