M. Lamine

Il n’a pas du tout accepté que l’on accuse à tort et à travers les hommes du sifflet d’être la cause de tous les maux dont souffre notre sport roi. «Ces critiques ne sont pas objectives et sont sciemment orchestrées pour des desseins inavoués. Je ne mets pas en cause tous les dirigeants des clubs et les entraineurs, mais certains d’entre eux, en mal de gestion de leurs équipes dans le championnat. Ils ciblent délibérément nos arbitres comme boucs émissaires lors des défaites de leurs formations afin d’échapper à la vindicte de leurs supporteurs», a déclaré Roumane au Quotidien d’Oran. Il avance comme preuves certaines déclarations faites par le président de la JSK, Chérif Mellal, et Ouasti, le manager du MCO, qui, dira-t-il, «ont accusé les arbitres de partialité, faute d’avoir mal digéré les défaites de leurs équipes. Nous, en tant qu’anciens referees, on comprend les visées de ce genre de déclarations.
Ces personnes veulent tout simplement faire plier nos arbitres afin qu’ils soient au service de leurs clubs dans la deuxième partie du championnat. Cela s’appelle tout simplement du marchandage qu’on dénonce de toutes nos forces», a ajouté notre interlocuteur qui a mis au défi ceux qui dénigrent ce corps d’apporter des précisions sur leurs connaissances des règlements de l’arbitrage puisqu’ils affirment que les arbitres commettent des fautes techniques lors des matchs du championnat.
Ces dirigeants de clubs sont-ils conscients de leurs actes lorsqu’ils accusent nos arbitres de partialité sans apporter des preuves de ce qu’ils avancent ?», s’est interrogé le président de l’association des arbitres. Pour lui, les arbitres, notamment ceux des Ligues 1 et 2, sont en train de souffrir sur le plan moral, du fait qu’ils sont interdits de déclarations. «Ils veulent libérer leurs consciences pour défendre leur honneur et celui de leurs familles après avoir été accusés de corruption».
