«Nous devons impérativement rompre avec le bricolage qui n’a que trop duré (…)», a lancé, hier, Chérif Rahmani.
Abandonnée depuis des dizaines d’années, la zone industrielle de Rouiba, qui a été créée en 1918, devra passer désormais à une autre étape de gestion et de modernisation, à commencer par le changement de la terminaison «zone de production», vers un parc industriel qui englobe un ensemble de services administratifs étatiques et qui rapproche les opérateurs de l’administration des différents secteurs qui sont liés au secteur industriel.
«Nous devons impérativement rompre avec le bricolage qui n’a que trop duré, pour aller dans le fond des problèmes que vit cet espace depuis des années», a lancé, hier Chérif Rahmani, ministre de l’Industrie, de la Petite et moyenne entreprise et de la Promotion de l’investissement. M.Rahmani a procédé à l’installation d’un comité chargé de l’amélioration de la situation dans tous les aspects techniques, réglementaires, fonciers, entre autres. Vaste d’une superficie de 1000 ha, et forte de son poids industriel composé de 200 entreprises dont 70% du secteur privé qui emploient 30.000 travailleurs, l’extension sauvage et anarchique de cette zone qui était une référence dans le passé, est devenue insupportable.
Il y a un manque d’un minimum de services, de réseaux d’assainissement et de voirie. Slim Othmane,
P-DG de l’entreprise NCA, n’a pas mâché ses mots en allant jusqu’à lancer un défi à demi-mot à M.Rahmani qui devra tenir son engagement public par rapport au projet. Choisi comme zone pilote, le nouveau parc industriel de Rouiba devra enregistrer de nombreux axes de développement, entre autres, la réalisation des centres de services partagés, le traitement adéquat des espaces publics, le respect du règlement du problème des voiries, du transport, de la santé, de l’environnement, la sécurisation des lieux et l’offre de services de communications, notamment les TIC.
Chérif Rahmani s’est engagé pleinement à réhabiliter les activités de la zone industrielle de Rouiba-Réghaïa, sans pour autant se prononcer sur le moindre chiffre du budget alloué à ce projet ni le délai de réhabilitation.
Préconisant la solution de la confiance mutuelle, le ministre a exhorté les opérateurs économiques à agir en tant qu’acteurs du développement du pays. De même qu’il a réuni trois responsables des organismes concernés dans le domaine du foncier afin de régler les dossiers en attente. Une première réunion de travail devra être organisée aujourd’hui au siège du ministère avec les représentants du comité qu’il a annoncés afin de mettre à table l’ensemble des problèmes soulevés et solutions à proposer pour relever le défi industriel, à en croire M. Rahmani.