Deux jeunes hommes, déjà connus de la justice, ont comparu ce lundi devant le tribunal correctionnel de Chéraga pour vol avec violence. Le procureur de la République a requis une peine de trois ans de prison ferme ainsi qu’une amende de 100 000 dinars contre les deux accusés, “F.A.” et “H.K.”, pour avoir agressé et dépouillé un chauffeur de taxi clandestin.
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Les faits remontent à quelques jours. Les deux prévenus ont sollicité les services de la victime, un chauffeur de taxi non déclaré, pour un trajet reliant Chéraga à la commune voisine d’Ouled Fayet. Le tarif de la course était fixé à 50 dinars. Mais ce qui devait être un simple transport a rapidement tourné à l’agression. En cours de route, les deux passagers ont demandé au conducteur de s’arrêter, prétextant un besoin pressant. Le chauffeur a alors garé son véhicule dans une zone isolée, loin des regards.
Une course de 50 DA qui vire à l’agression
Profitant de l’isolement du lieu, les deux jeunes hommes sont alors passés à l’acte. Ils ont violemment roué de coups le chauffeur avant de lui dérober la somme de 20 millions de centimes (2 millions de dinars), ainsi que son téléphone portable. La victime, sous le choc, a tenté de s’enfuir à pied pour échapper à ses agresseurs.
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L’enquête ouverte immédiatement après les faits a rapidement permis l’arrestation des deux suspects, déjà connus des services de police pour des délits similaires. Ils ont été déférés devant le tribunal dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate. Lors de l’audience tenue ce lundi après-midi, les deux accusés ont reconnu les faits et ont exprimé des regrets. Leur avocat a sollicité la clémence du tribunal en mettant en avant leur jeune âge et leur situation sociale difficile.
Agression à Chéraga : trois ans requis contre deux récidivistes
De son côté, le ministère public a souligné la gravité des faits, mettant en avant le caractère prémédité de l’agression et la violence exercée contre la victime. Il a ainsi demandé au tribunal de prononcer une peine exemplaire pour dissuader ce type de comportement.
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Le verdict n’a pas encore été rendu. La juge a décidé de reporter l’annonce du jugement à une date ultérieure. Cette affaire relance le débat sur l’insécurité que peuvent subir certains chauffeurs de taxi clandestins, souvent livrés à eux-mêmes et sans réelle protection.
Dans l’attente du jugement final, les deux prévenus restent en détention provisoire.