«Je suis sûr que vendredi, on prendra les 3 points»
Le début maussade de l’Angleterre dans le Mondial-2010 contre les Etats-Unis (1-1) n’inquiète guère Wayne Rooney puisqu’il est «certain» de battre l’Algérie vendredi au Cap lors de la 2e journée du groupe C. A deux jours du match, l’attaquant anglais a accordé une interview à l’AFP.
A en croire leur milieu Clint Dempsey, vous aviez «peur» des Etats-Unis…
Ils ont tiré deux ou trois fois de loin et n’ont eu qu’une vraie occasion… Je ne pense pas que nous ayons eu peur. On est bien rentrés dans ce match, on méritait de gagner, même si cela n’a pas été le cas. Je suis certain que nous prendrons les trois points vendredi. Si on répète notre match, on va faire souffrir la défense algérienne.
Avez-vous le sentiment d’avoir été jugé sévèrement ?
Peut-être. Ce qui est important, c’est de ne pas perdre le premier match. Un nul n’est pas le pire des résultats. C’est une bonne base pour avancer.
Est-ce qu’il y a une équipe qui vous fait peur ?
Pour être honnête, les matchs que j’ai vus jusqu’à présent n’ont guère été enthousiasmants. J’espère qu’ils vont le devenir un peu plus… Le Brésil est solide défensivement et a du talent devant. Ils seront durs à battre. J’ai été impressionné par l’Allemagne et par la discipline de la Côte d’Ivoire.
L’Allemand Franz Beckenbauer a critiqué votre jeu jugé stéréotypé…
Il a le droit de donner son avis. Mais on n’écoute pas… Il peut dire ce qu’il veut, mais nous ne jouons pas en «kick and run».
Trois choses peuvent inquiéter : votre manque de buts, votre indiscipline et votre forme après une saison énorme…
J’aimerais marquer, mais si ce n’est pas le cas, je travaillerai jusqu’à ce que ça revienne. Je ne m’inquiète pas. L’équipe a besoin que je joue mieux et que je marque, mais je ne ressens aucune pression. Et je n’ai pas de problème de discipline. La dernière fois que j’ai été averti avec l’Angleterre, c’était il y a deux ou trois ans (Rooney a reçu un carton jaune la semaine dernière en préparation, le dernier en match officiel remonte à mai 2008, ndlr). C’est
certain que la saison a été longue. Une coupure à Noël ne serait pas pour me déplaire. Mais le football anglais est comme ça. Et les autres équipes ont des joueurs de Premier League dans la même situation.
Le ballon a été critiqué. Qu’en pensez-vous?
Après trois semaines, on commence à s’habituer. J’imagine que c’est un cauchemar pour les gardiens, mais sans doute un avantage pour les joueurs offensifs. Espérons que cela nous permettra de voir plus de buts.
Il défend David James
A travers les colonnes du journal anglais The Daily Star, Belhadj défend son coéquipier David James. Ce dernier est d’ailleurs furieux contre Capello, car il réclame une place de titulaire. «Je connais David James et c’était une surprise pour moi de ne pas le voir titularisé face aux USA. Personnellement, je le considère parmi les meilleurs et il a assez d’expérience ; il doit être titularisé face à nous ce vendredi. Green a commis une grosse erreur lors du dernier match et je ne crois pas qu’il puisse s’en remettre.» En revanche, on peut lire sur The Sun que les joueurs algériens souhaitent voir Robert Green dans le but. Autrement dit, la guerre psychologique n’a fait que commencer par la presse anglaise.
Provocatrice, la presse anglaise !
Dans son article consacré à Belhadj, The Sun s’est montré un peu provocateur assimilant les joueurs algériens à des têtes brûlées, en rappelant que trois joueurs ont été expulsés face à l’Egypte en Coupe d’Afrique, mais aussi la tentative d’agression de Chaouchi sur l’arbitre Koffi Codjia. Au début de l’article, son auteur s’est même moqué de Belhadj en rappelant que «le joueur algérien est un élément de la défense de l’équipe de Portsmouth qui a encaissé 66 buts et qui a rétrogradé au palier inférieur».